Les données rapportées et utilisées à plusieurs reprises de 3.000 nouveau-nés abandonnés chaque année, souligne Sin, sont aujourd’hui dépassées, puisqu’elles remontent à 2005


Nont il n’y a que le cas du petit Enéele nouveau-né laissé le jour de Pâques par sa mère dans le Berceau pour la vie à la clinique Mangiagalli.

Il y a aussi la fille née dans un hangar abandonné dans la région de Quarto Oggiaro, emmenée par sa mère à l’hôpital Buzzi. Et puis d’autres encore.

Travail et maternité : l'Italie n'est pas encore un pays pour les mères

Enfants abandonnés : ce n’est pas 3000 par an

Mais, bien sûr, le nombre d’enfants abandonnés à la naissance, on est loin des 3000 chaque année, comme on l’a écrit ces jours-ci.

Ceci est confirmé par le SIN, la Société italienne de néonatologiequi est intervenu ces jours-ci pour clarifier des chiffres et des données trop souvent contradictoires.

Les données rapportées et utilisées à plusieurs reprises de 3000 nouveau-nés abandonnés chaque année, soulignent en effet le Péché, remonte à 2005 et est donc désormais obsolète.

La Société italienne de néonatologie intervient après les cas de nouveau-nés confiés aux hôpitaux de Lombardie (Getty)

L’enquête sur le NAS

Les données les plus récentes disponibles, si on peut parler récemment, c’est que ont émergé de l’enquête entre juillet 2013 et juin 2014 effectuée par Société italienne de néonatologie en collaboration avec « ninna ho », un projet de protection des enfants abandonnés.

Réalisé sur un échantillon national de 100 maisons de naissance les résultats ont révélé un nombre beaucoup plus faible : en fait, il y avait 56 nouveau-nés non reconnus des mères italiennes sur un total de 80 060 enfants nés.

Concrètement, dans 62,5 % des cas, il s’agit de nouveau-nés non reconnus par des mères étrangères et dans 37,5% de mères italiennes que dans 48,2% des cas ils ont entre 18 et 30 ans.

Enfants abandonnés : mères célibataires et en grande difficulté

Ce sont des femmes de tous âges et de toutes conditions sociales, qui elles vivent la maternité avec difficulté et solitudequi ont de gros problèmes économiques et qui pensent donc qu’ils n’ont pas d’autres alternatives.

Mais si les raisons de ces abandons sont différentes tous, cependant, sont liés au désir de donner un avenir meilleur à leur enfant.

Les laisser à l’hôpital : une décision difficile et douloureuse

«Laisser un enfant aux soins des hôpitaux c’est sûrement une décision extrême et douloureuse – précise le Dr Luigi Orfeo, président du SIN – il faut cependant considérer que la possibilité de confier des nouveau-nés à ces structures, il leur donne la possibilité d’être assistés au mieux et immédiatement. Cela garantit à ces enfants une meilleure perspective de vie que ceux qui, malheureusement, ils sont laissés à d’autres endroits, dans des situations non protégées et à risque».

je pars anonyme

Orfeo, cependant, tient également à vous rappeler qu’il existe une alternative et qu’elle est donnée par notre système législatif qui permet l’accouchement dans l’anonymat « ce qui permet à la mère de quitter l’enfant sans le reconnaître et en restant anonyme, dans l’hôpital qui les héberge à du personnel compétent qui prendra soin de lui jusqu’à ce qu’il soit confié à une autre famille. Ainsi, la naissance, tout en respectant la confidentialité et l’intimité de la femme, se déroule dans des conditions sûres et dans un environnement protégésans risque pour la mère et le nouveau-né ».

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