Des chefs de gouvernement et d’éminents catholiques du monde entier commémoreront samedi la mort du pape émérite Benoît XVI. Le chancelier allemand Olaf Scholz nomme son compatriote Joseph Ratzinger Twitter un « chef d’église spécial » pour beaucoup, qui a aidé à former l’Église catholique romaine. Le Premier ministre Mark Rutte écrit sur le même support que les catholiques ont perdu « un important leader spirituel et intellectuel » dont on se souvient « avec respect ».
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Scholz soutient que Benoît XVI en tant que « pape allemand » n’était pas seulement un homme spécial pour ses compatriotes. Ratzinger, décédé à l’âge de 95 ans, a-t-il dit, était une « personnalité combattante et un théologien intelligent ». Le président français Emmanuel Macron dire que ses pensées vont aux catholiques de France et du monde : « Attristé par la disparition de Sa Sainteté Benoît XVI, qui a consacré son âme et son intelligence à un monde fraternel ».
La conférence épiscopale néerlandaise demande croyants à prier pour la paix de l’esprit de Benoît XVI. Mgr Hans van den Hende du diocèse de Rotterdam, président de la conférence épiscopale, cite l’encyclique rédigée en 2009 par le pape Charité en vérité dans lequel Benoît XVI rappelle que l’amour est le fil conducteur de l’enseignement social de l’Église catholique romaine. Van den Hende se souvient également d’une brève rencontre qu’il a eue en 2007 avec le pape de l’époque, au cours de laquelle, selon lui, ce dernier « a de nouveau témoigné de sa conviction que nous, en tant qu’Église, avons toujours besoin de l’amour du Christ ».
Le corps de Benoît XVI sera exposé lundi dans la basilique Saint-Pierre du Vatican, où les fidèles pourront rendre un dernier hommage. La cérémonie funéraire suivra le matin du 5 janvier. Le pape François poursuivra lors de la cérémonie funéraire, qui aura lieu sur la grande place Saint-Pierre devant la basilique.