Les départements du PS confirment le jugement catégorique du comité d’appel sur la gestion du parti

Les chefs de département du SP ont confirmé samedi le jugement selon lequel le conseil national du parti n’aurait pas dû imposer sa participation aux élections municipales à Rotterdam. Le conseil du parti a approuvé la déclaration du comité d’appel interne selon laquelle le sommet du PS « a écarté les décisions prises démocratiquement » dans cette décision. Une motion de censure contre les actions du bureau du parti n’a pas recueilli la majorité.

Ces derniers mois, il y a eu des troubles au sein du SP à propos de l’état des choses concernant la participation du département de Rotterdam aux élections plus tôt cette année. Le département a voté majoritairement contre la participation, en partie par mécontentement face à l’expulsion des conseillers candidats qui n’étaient pas fidèles au PS.

Conseil du parti du SP à huis clos pour la première fois depuis des années

L’automne dernier, les expulsions de membres critiques dans de nombreux départements du SP ont entraîné des problèmes et des conflits, à la suite desquels le SP a participé à beaucoup moins de municipalités. Le bureau du parti du SP a continué à participer à Rotterdam avec une liste alternative, qui a abouti à un siège.

Tap des doigts très exceptionnel

Un groupe de membres de Rotterdam s’est opposé à cette décision et s’est récemment vu donner raison par la commission d’appel interne. Il a statué que selon les statuts du SP, seul un département peut décider de la participation aux élections, et non le conseil du parti. Il est très exceptionnel au SP que le bureau du parti reçoive une si lourde claque sur les doigts de sa propre commission d’appel. Le secrétaire du SP, Arnout Hoekstra, continue de soutenir que le conseil d’administration du SP n’a rien fait de mal et a contesté l’interprétation des statuts par le comité dans une lettre adressée au conseil du parti.

La commission d’appel propose que le bureau du parti entame des discussions avec les intéressés de Rotterdam « afin de rétablir les relations et la confiance les uns envers les autres ». Le conseil d’administration doit également proposer un plan avant septembre pour « prévenir des situations similaires à l’avenir ». Le conseil du parti a soutenu ces propositions samedi.

Un certain nombre de départements ont estimé que cela n’allait pas assez loin et ont présenté samedi une motion de censure contre le bureau du parti. La motion indiquait que la direction du parti « ne semble pas accepter qu’elle ait commis des erreurs » et appelait la direction du parti à découvrir « quels membres du conseil d’administration sont responsables de ces décisions et à leur demander de démissionner de leurs fonctions ». La motion de censure a été déposée par les départements de Rotterdam, Wageningen, Assen, Zaltbommel, Amersfoort, Zeist, Brunssum et Dordrecht.

Un porte-parole du parti a déclaré samedi qu’il n’y avait « pratiquement aucun soutien » des autres départements pour le vote de censure au conseil du parti.

Le conseil du parti s’est tenu samedi à huis clos : les journalistes n’étaient pas les bienvenus pour la première fois depuis des années. Selon le SP, cette décision a été prise parce que les chefs de service « se sentent inhibés » en présence des médias et « n’osent pas s’exprimer librement ».



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