Les demandeurs d’asile avec enfants sont désormais également confrontés à un manque de place à Fedasil

Faute de places d’accueil, Fedasil a désormais également dû refuser jeudi des personnes qui demandaient l’asile en famille. Cela a été rapporté par les journaux De Morgen et De Tijd et a été confirmé à l’agence de presse Belga par Fedasil et Vluchtelingenwerk Vlaanderen. Tous les mineurs non accompagnés ont reçu une place d’accueil, mais de nombreuses familles avec enfants ont reçu le message que les centres sont pleins. Ils recherchent maintenant un hébergement dans des hôtels pour ces personnes.

Normalement, les familles, les mineurs non accompagnés et les femmes sont toujours prioritaires, mais la pénurie de places d’accueil signifie désormais aussi que les demandeurs d’asile les plus vulnérables ne peuvent plus trouver d’hébergement. Fedasil rapporte qu’environ 125 membres de la famille se sont vu refuser l’entrée jeudi matin.

Comme solution d’urgence, il a été demandé aux ONG de trouver un abri pour ces personnes pendant quelques jours. Refugee Work Vlaanderen assume cette tâche et recherche maintenant des places dans des hôtels pour environ 70 parents et enfants avec l’approbation et le financement de Fedasil.

« Nous assumons cette tâche même si nous ne sommes pas un acteur humanitaire, mais nous ne voulions pas que cela se produise comme ça. Nous ne faisons cela que pendant une semaine et lorsque le noyau autour des abris se réunira la semaine prochaine, nous verrons cela comme le jour J. Nous attendons du gouvernement qu’il prenne des mesures suffisantes pour assurer un accueil structurel », a déclaré Thomas Lissens de Vluchtelingenwerk Vlaanderen.

Solution d’urgence

Fedasil souligne qu’il s’agit d’une solution d’urgence et espère qu’une solution structurelle sera trouvée avec le plan d’hiver que la secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Nicole de Moor a annoncé en début de semaine.

«Nous soulignons qu’il s’agit d’une solution palliative. Une demande claire a été faite aux ONG pour nous soutenir en accueil structurel, mais aussi en personnel. Tant chez Fedasil que chez les partenaires d’accueil traditionnels, il y a un problème structurel pour trouver du personnel, ce qui signifie que nous ne pouvons pas ouvrir certains lieux d’accueil », explique Mieke Candaele, directrice de la communication de Fedasil.

En début de semaine, la crise de l’accueil signifiait déjà qu’une vingtaine de mineurs non accompagnés qui avaient un doute sur leur âge n’avaient pas de place d’accueil. En conséquence, ils sont obligés de passer la nuit dans la rue.



ttn-fr-3