Les défenseurs des consommateurs de l’UE examinent le modèle de méta-paiement


PARIS/BRUXELLES (dpa-AFX) – Les autorités européennes de protection des consommateurs portent un regard critique sur l’introduction d’un nouveau modèle de paiement chez la société Internet américaine Meta (Meta Platforms (ex Facebook)). Les autorités estiment que Meta n’a peut-être pas informé de manière véridique, claire et suffisante ses utilisateurs sur Facebook et Instagram à propos du modèle.

Le contexte est que Meta 2023 a donné à ses utilisateurs le choix de payer pour Facebook et Instagram ou de consentir à ce que leurs données soient utilisées à des fins de publicité personnalisée, comme l’a annoncé la Commission européenne.

Selon le communiqué, les autorités enquêtent, entre autres, pour savoir si Meta a pu recourir à des pratiques trompeuses ou agressives. Les consommateurs ont peut-être subi des pressions indues pour « choisir rapidement entre les deux modèles, de peur de perdre immédiatement l’accès à leurs comptes et à leur réseau de contacts ». On peut également se demander si les consommateurs ont pu comprendre comment leur décision a affecté leurs droits grâce aux informations fournies.

Les autorités de protection des consommateurs ont fait part de leurs préoccupations à Meta dans une lettre via le soi-disant réseau de coopération en matière de protection des consommateurs (réseau CPC). La Commission européenne coordonne le travail dans de tels cas transfrontaliers. L’organisation européenne de protection des consommateurs Beuc a salué l’action des autorités.

La critique en détail

Dans sa communication, la Commission européenne énumère quatre points avec des exemples. En conséquence, les utilisateurs pourraient avoir été induits en erreur par le mot « gratuit », même si Meta utilise leurs données à des fins de publicité personnalisée et gagne ainsi de l’argent. De plus, les utilisateurs peuvent avoir été désorientés en étant obligés de cliquer sur différentes fenêtres et liens pour découvrir comment Meta utilise leurs données.

En outre, on aurait pu donner l’impression que les clients payants ne verraient plus aucune publicité, même s’ils pouvaient encore en rencontrer sur les plateformes. Des pressions peuvent également avoir été exercées sur les utilisateurs en raison du manque de temps pour réfléchir à l’impact de cette décision sur leur relation contractuelle avec Meta. Ils n’auront pas accès à leurs comptes tant qu’ils n’auront pas pris leur décision.

Meta a désormais jusqu’au 1er septembre pour répondre aux allégations. Indépendamment de la lettre qui vient d’être envoyée, la Commission européenne enquête actuellement sur le modèle dit « Payer ou Consenter » basé sur une nouvelle législation européenne stricte pour contrôler les grandes entreprises technologiques. Selon l’autorité bruxelloise, il est notamment incompatible avec le droit européen que les utilisateurs de Facebook et d’Instagram doivent choisir entre le tarif mensuel et une version gratuite avec publicité personnalisée./mjm/DP/nas

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