Les défenseurs de l’environnement de Weesper reculent à nouveau : la construction du nouveau lotissement de Weesper peut se poursuivre

La construction du nouveau quartier résidentiel Weespersluis dans le Bloemendalerpolder entre Weesp et Muiden peut se poursuivre « comme d’habitude ». Le Conseil d’État en a décidé ainsi après que la fondation locale Weesper Flora et Faunabescherming Weesp ait saisi la justice pour la énième fois pour arrêter les travaux. Le couple Weesper qui forme ensemble la fondation soutient que la protection des espèces en voie de disparition est trop mauvaise pendant la construction.

En termes d’argumentation, il n’y a rien de nouveau sous le soleil par rapport à avril dernier, lorsque la fondation avait déjà demandé l’arrêt de la construction, selon le Conseil d’Etat. Hier, une nouvelle plainte a été déposée contre la province de Noord-Holland. Depuis des années, la fondation tente de faire en sorte que la protection de diverses espèces menacées soit mieux encadrée. Jusqu’à ce que ce soit le cas, aucune maison ne devrait être construite.

Assez de facture

Malgré toutes les objections de la province, les recours devant les tribunaux et les visites précédentes au plus haut tribunal, la fondation n’a pas été en mesure d’obtenir ce droit. Il y a deux ans, le Conseil d’État avait déjà déclaré que l’aménageur prenait suffisamment en compte la protection des animaux en voie de disparition. Il y a un an, le Conseil d’Etat a rejeté une demande d’arrêt de construction.

Le nouveau quartier résidentiel Weespersluis est en cours de construction entre Weesp et Muiden, avec environ 2 750 maisons. Des animaux tels que la grenouille des landes, le crapaud calamite et les couleuvres vivent dans l’ancien polder. Il s’agit désormais de capturer autant que possible ces animaux et de les remettre ailleurs dans une zone dite « de compensation ». La province a accordé une exemption à la Loi sur la conservation de la nature pour rendre cela possible.

Conditions

Selon la Fondation Weesper, ce domaine de compensation n’est pas tout à fait en ordre. C’est précisément pourquoi des mesures supplémentaires sont nécessaires pour mieux protéger les animaux. De plus, les conditions de l’exonération sont violées.

En partie parce qu’aucun fait nouveau n’a été présenté, selon le juge des référés, et que le Conseil d’État est toujours d’avis que les mesures d’exemption sont suffisamment strictes, il a de nouveau été décidé qu’elle pouvait être poursuivie.

Il s’agit d’un jugement provisoire. Plus tard cette année, les deux parties se rencontreront à nouveau au tribunal, car la procédure sur le fond est toujours pendante. Il s’agit d’une procédure dans laquelle le différend juridique entre les deux parties est définitivement réglé.



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