Les crèches de Drenthe ne considèrent pas les subventions d’aide aux groupes comme le Saint Graal

Le gouvernement consacre six millions d’euros pour remédier au manque de personnel dans les crèches. Dès aujourd’hui, les crèches peuvent demander une subvention d’environ dix mille euros pour embaucher une assistante de groupe. Il s’agit d’une paire de mains supplémentaire qui peut aider dans les crèches, par exemple, à couper des collations aux fruits ou à déballer les courses. Les garderies de Drenthe se demandent si cela résoudra le manque de personnel.

« J’aime avoir des mains supplémentaires, ça aide toujours, mais 10 000 euros ne suffisent pas pour payer un travailleur à temps partiel », déclare Marjan Roelevink de la Fondation Rolde Childcare. « Un personnel formé de qualité reste préférable. »

À l’échelle nationale, le secteur manque d’environ six mille employés, ce qui entraîne des listes d’attente et une charge de travail élevées dans les garderies. Le gouvernement espère résoudre la pénurie grâce aux plans annoncés. Le secrétaire d’État Jurgen Nobel (VVD) considère le recrutement d’un groupe comme une partie de la solution.

« Ils peuvent adhérer rapidement, car aucune formation préalable ou expérience professionnelle pertinente n’est requise. Grâce à une formation pratique, les accompagnateurs de groupe peuvent également se perfectionner et éventuellement devenir professionnels pédagogiques », écrit le ministère dans un communiqué de presse. « Il s’agit d’une voie appropriée pour un large groupe de demandeurs d’emploi et de travailleurs qui souhaitent travailler dans le secteur de la garde d’enfants, mais qui ne possèdent pas les diplômes adéquats. Pensez, par exemple, aux entrants latéraux, aux personnes déplacées ukrainiennes et aux personnes bénéficiant d’allocations. »

La Rolde Childcare Foundation ne manque actuellement pas. Ils ne sont pas obligés de fermer les groupes et il n’y a qu’une liste d’attente certains jours de la semaine. « Nous avons toujours juste assez de personnel. Mais lorsqu’un poste se libère, on remarque qu’il est difficile de trouver de nouvelles personnes », explique Roelevink.

Il en va de même pour la garderie Skid Zuidlaren. Une grande garderie avec sept groupes et une garderie périscolaire avec un personnel suffisant. Cependant, des pénuries surviennent en cas de maladie ou pendant les vacances. Embaucher du personnel flexible est un défi, selon Els Emmens, responsable du cluster. « Alors c’est vraiment du gâteau. »

Pour éviter les pénuries, d’autres solutions sont donc recherchées depuis des années. Par exemple, l’organisme rémunère les étudiants en formation du BBL qui travaillent à la garderie pendant vingt heures. Emmens accueille favorablement des aides supplémentaires sous la forme d’assistants de groupe : « Nous profitons de tout ce qui peut réduire la charge de travail. »

RTV Drenthe s’est entretenu avec différentes crèches. Certains indiquent qu’ils considèrent le recours à du personnel non qualifié comme une réduction de la qualité. Les garderies se demandent aussi si cela réduira la charge de travail. Après tout, la responsabilité du groupe devra toujours être portée par les mêmes salariés. La pénurie de personnel concerne principalement le personnel qualifié.

Roelevink souligne les « gardiens de maison » et les enfants présentant des retards de langage et de développement. Ce sont les enfants qui tombent entre deux selles et passent donc plus ou moins la journée en garderie. « Ces groupes augmentent principalement la charge de travail. Ce sont des enfants qui méritent une attention particulière. Pour cela, il faut du personnel bien formé. »

Dans certaines garderies comme le Child Center Beiler Sprookjesboom, les accompagnateurs de groupe n’apportent pas grand-chose. « Nous n’avons pas d’espace infini ici et nous préférons nous gêner mutuellement plutôt que d’en profiter. » La garderie ne manque pas et fait également appel à du personnel pédagogique pour préparer les collations aux fruits. C’est une machine bien huilée dans laquelle chacun sait exactement quel est son métier. Ils ont eu recours à un assistant de groupe dans le passé, mais ils n’avaient pas grand-chose à faire.

Roelevink réfléchit à l’opportunité de demander cette subvention. « Je suis toujours très prudente et réservée avec ceux que je laisse circuler. Il faut qu’il y ait une bonne connexion », explique-t-elle. « Je préfère quelqu’un du secteur qui vient d’une formation dans ce sens. »



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