Les coureurs soufflent et transpirent sur ‘Het Monster van Hoogerheide’


« Un profond respect pour les participants à la Coupe du monde, car c’est vraiment difficile », déclare Wim van Duijn (62 ans) à bout de souffle. Avec ses copains cyclistes du Tour Club, les Schelderiders viennent de conquérir le « Monstre de Hoogerheide » trois fois de suite avec le vélo sur l’épaule. L’escalier aux trente-six marches est le point de mire des championnats du monde de cyclo-cross.

Les marches étroites ont été spécialement peintes aux couleurs de la Coupe du monde pour l’occasion. Les coureurs doivent franchir l’obstacle emblématique environ huit à neuf fois pendant la bataille pour le maillot arc-en-ciel. « Par rapport aux cyclistes professionnels, nous ne sommes qu’une bande de maladroits », rigole Corné Adriaansen (52 ans) des Schelde Riders.

« C’est notre Mur de Geraardsbergen. »

L’escalier a été inclus dans le parcours pour la première fois en 2016 pour le Grand Prix Adrie van der Poel. Depuis lors, la montée de dix mètres de haut est devenue un élément indispensable des compétitions sur le Brabantse Wal. « C’est notre mur de Geraardsbergen », crie un passant aux trois cavaliers de l’Escaut qui ont déjà entamé un quatrième trot vers le haut.

Les hommes ne tournent normalement pas la main pour une conduite solide sur les pédales. Mais cet effort est pour les amateurs de plein air. Seul Corné Nuijes (59) « fait » plus souvent les escaliers.

Cela explique aussi immédiatement pourquoi l’obstacle lui coûte apparemment le moins d’efforts. « Je fais aussi partie de l’équipe Roparun de l’Oslopers. C’est pourquoi je m’entraîne ici dans les escaliers. Mais au plus deux ou trois fois de suite et certainement pas avec un vélo.

« Ici, vous regardez le Brabantse Wal dans le contexte de la zone portuaire d’Anvers. »

Corné Adriaansen emprunte régulièrement les escaliers lorsqu’il promène son chien. « Vous pouvez deviner qui gagne », rit-il. Haletant et soufflant, il monte à l’étage pour la quatrième fois. Les hommes prennent un moment ici pour profiter de la vue. « Regardez comme c’est beau. Ici, vous regardez le Brabantse Wal dans le contexte de la zone portuaire d’Anvers », explique Wim.

Après un cinquième tour d’escalade, le monstre de Hoogerheide fait des ravages. Les animateurs pensent que c’est assez pour aujourd’hui. Corné Adriaansen effectue un nouveau tour d’honneur en bas des marches. « Une profonde révérence aux camarades de classe. Bien qu’à un moment donné, ils le ressentiront vraiment pendant le jeu, vous savez. Les escaliers peuvent même faire la différence.

Les trois coureurs de l’Escaut s’accordent sur un point : Pour Mathieu van der Poel, le monstre de Hoogerheide doit une nouvelle fois Stairway to Heaven devenir.

L'escalier est le point de mire des Championnats du monde de cyclocross (photo : Erik Peeters)
L’escalier est le point de mire des Championnats du monde de cyclocross (photo : Erik Peeters)



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