Alors que le refuge de Ter Apel à Groningue est plein à craquer, plus de la moitié des refuges du Brabant devraient fermer cette année. Sur les 46 sites, les contrats de 27 expirent cette année. Le COA (Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile) craint que cela ne fasse qu’aggraver le manque existant de places d’accueil pour les demandeurs d’asile.
L’accueil des demandeurs d’asile est organisé de trois manières. Normalement, les gens sont accueillis dans des centres pour demandeurs d’asile (azc). Si ceux-ci sont complets, comme c’est le cas actuellement, un hébergement d’urgence doit être organisé. Cela se produit par exemple dans les salles de réception, dans les parcs de vacances ou sur les bateaux de croisière.
En cas de pénurie également, des hébergements de crise entrent en jeu. Les régions de sécurité et les communes mettent alors à disposition des salles de sport dans des délais très brefs pour une ou plusieurs semaines.
Parallèlement, après l’adoption de la loi sur la répartition, près de 15 000 places d’hébergement permanentes doivent être aménagées dans le Brabant avant novembre. L’objectif est qu’à l’avenir, les abris d’urgence (de crise) ne soient plus nécessaires. Mais ces lieux ne sont pas encore aménagés, alors que les lieux d’accueil existants risquent de disparaître. La crise du logement semble donc prendre encore plus d’ampleur.
Voici comment l’accueil est actuellement distribué par le COA du Brabant :
- Il existe 11 centres réguliers pour demandeurs d’asile dans le Brabant. 4 044 personnes y sont hébergées. Un contrat expire cette année. Il s’agit du refuge de la Torenstraat à Helmond.
- Il existe 23 sites d’hébergement d’urgence dans le Brabant. 2 144 personnes y sont hébergées. Cette année, 17 contrats expirent.
- Il existe 12 lieux d’accueil d’urgence gérés par le COA dans le Brabant. 942 personnes y sont hébergées. Parmi ceux-ci, 9 contrats arrivent à expiration.
Le Brabant accueille au total 7 130 personnes. Si aucun contrat n’était prolongé, l’espace pour 2 210 personnes disparaîtrait.
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Négocier
Le fait qu’un contrat expire ne signifie pas que la garde d’enfants n’est plus assurée dans la commune. Par exemple, des places pour des soins réguliers peuvent être recherchées ou des soins d’urgence peuvent être dispensés ailleurs dans la commune.
Il est également possible que les abris d’urgence existants restent ouverts plus longtemps. Selon le COA, cela se négocie en coulisses. Cela s’est déjà produit à Breda, Oisterwijk, Oosterhout et Eindhoven. Par exemple au Kanaaldijk-Zuid à Eindhoven. Le refuge y a été prolongé pour cinq ans et 250 places seront ajoutées.
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