Les communes peuvent prévoir plus de lieux de baignade en eau libre : « On va simplifier les règles »


Les autorités municipales seront bientôt en mesure de fournir davantage d’endroits où les gens pourront se baigner en eau libre. Le gouvernement flamand a approuvé vendredi un projet de décret à cet effet. Vous pouvez déjà nager en plein air dans plus de 100 endroits en Flandre, mais avec le projet de décret, le gouvernement flamand supprime un certain nombre d’obstacles qui rendaient plus difficile pour les autorités communales de fournir plus de lieux de baignade.

« Le nombre limité de zones de baignade en plein air a jusqu’à présent été très strictement réglementé avec des conditions particulières qui garantissent qu’il n’est pas facile de créer une zone de baignade supplémentaire », explique Gwenny De Vroe, députée flamande pour Open VLD et échevins de Kampenhout. « J’ai longtemps pensé que c’était une occasion manquée que la baignade ne soit pas autorisée dans tant d’étangs, de cours d’eau et de lacs, et en tant que navire, j’ai rencontré une série de règles qui empêchaient cela. »

Devroe avait donc soumis une proposition de décret, et était soutenu par le ministre flamand de l’Environnement Zuhal Demir, qui a soumis une décision au gouvernement flamand.

Nous voulons rendre possible la nage en eau libre dans une multitude d’endroits, sans perdre de vue la sécurité et organiser une autoroute aux noyades.

Ministre flamand de l’Environnement Zuhal Demir

« Nous allons simplifier les règles afin d’aboutir à une zone de baignade reconnue », précise le ministre. «Nous voulons également permettre aux autorités locales de désigner elles-mêmes aussi facilement que possible des emplacements supplémentaires, car elles connaissent le mieux leur municipalité. Nous voulons rendre possible la nage en eau libre dans une multitude d’endroits, sans perdre de vue la sécurité et organiser une autoroute aux noyades.

Conditions

Concrètement, les conditions existantes pour être reconnue comme zone de baignade dans le règlement du permis d’environnement (VLAREM) sont assouplies et un certain nombre de conditions telles que la présence d’extincteurs, de douches, de sanitaires, de cabines de douche, et des critères de sol (ex. sol recouvert de sable et pente maximale) sont supprimés. Un test de la qualité de l’eau doit encore être fait, et une évaluation des risques par l’Agence des soins et de la santé. Chaque zone de baignade doit également être équipée d’une bouée de sauvetage.



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