Chez l’équipementier télécom suédois Ericsson, l’accalmie de la demande en composants 5G se poursuit.

Les corrections de valeur ont également donné lieu à des chiffres rouges au deuxième trimestre. Cependant, il y a aussi eu des points positifs : les chiffres ont été meilleurs que ce que les analystes attendaient. Et l’important marché nord-américain des réseaux a renoué avec la croissance. Par ailleurs, le programme d’austérité commence à porter ses fruits.

Les investisseurs ont décidé d’adopter une attitude positive vendredi. Le cours de l’action a augmenté de manière significative et était toujours en hausse de 4,15 pour cent à 70,74 couronnes suédoises en fin de matinée à Stockholm, après avoir grimpé temporairement à un nouveau sommet annuel de 74,24 couronnes dans la matinée avec une prime de 9,3 pour cent. Le titre de l’équipementier de réseau a ainsi poursuivi sa tendance haussière. Après une longue période de creux l’année dernière, la tendance des graphiques techniques s’est désormais inversée.

Les analystes de JPMorgan ont évoqué des chiffres trimestriels meilleurs que prévu. Les ventes et les bénéfices étaient supérieurs à leurs estimations et au consensus. Le récent accord sur les licences de propriété intellectuelle a eu un effet positif. Les efforts de restructuration des Suédois ont également porté leurs fruits.

Les analystes de Jefferies ont souligné la forte évolution des marges. Cette évolution positive devrait se poursuivre au second semestre grâce aux contrats avec AT&T. François-Xavier Bouvignies, de l’UBS, a qualifié le trimestre de « solide ».

Comme lors des trois premiers mois de l’année, Ericsson a également enregistré une baisse de ses ventes au deuxième trimestre. La baisse n’est toutefois plus aussi prononcée qu’au début de l’année. Les revenus ont chuté de sept pour cent à 59,8 milliards de couronnes suédoises (environ 5,2 milliards d’euros), comme l’a annoncé vendredi l’entreprise à Stockholm. Au premier trimestre, la baisse était de 15 pour cent. Ericsson a souligné une baisse continue de la volonté des clients d’investir sur la plupart des marchés, notamment en Inde. Le point positif a toutefois été l’activité de réseau en Amérique du Nord, qui a renoué avec la croissance.

Les résultats ont été affectés par une dépréciation de 13,9 milliards de couronnes liée à l’acquisition du fournisseur de communications cloud Vonage. La dépréciation a entraîné une perte avant intérêts et impôts (EBIT) de 13,5 milliards de couronnes. L’EBIT ajusté a toutefois augmenté de 14 pour cent à 3,2 milliards de couronnes. Les ventes et l’EBIT ajusté ont été meilleurs que ce que prévoyaient les analystes. Le résultat final a été une perte de 11 milliards de couronnes, après une perte de 0,6 milliard l’année précédente.

Le PDG Börje Ekholm s’attend à ce que l’environnement de marché reste difficile pour le reste de l’année. Au second semestre, le chiffre d’affaires devrait toutefois bénéficier du traitement des commandes en provenance d’Amérique du Nord.

En raison de la baisse de la demande, les Suédois ont annoncé en mars qu’ils supprimeraient 1 200 emplois sur leur marché intérieur. Les coûts devraient également être réduits, entre autres, grâce à la rationalisation des processus. Cette tendance à la baisse avait déjà conduit Ericsson à supprimer environ huit pour cent de ses quelque 8 500 emplois dans le monde en 2023.

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STOCKHOLM (dpa-AFX)

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