Du jeu, de l’imagination, du travail, une super mezzala Zielinski et la paix avec les supporters et les clubs, voilà comment l’entraîneur a redonné une dimension internationale à la nouvelle équipe
Après un été de changements profonds et aussi de nombreuses polémiques, dans un environnement en fibrillation, Luciano Spalletti a également su faire face à un début de protestation sur la place Dimaro, dans la retraite du Trentin, demandant le respect du travail de l’entreprise et de l’escouade. Il a demandé du temps, le bon pour être jugé sur le terrain. Et cette fois-là il a vite brûlé en construisant un nouveau groupe qui était profondément différent (il y a 10 nouveaux joueurs, entre les recrues et les jeunes joueurs de retour) mais qui a été relancé sur la base des principes de jeu de Spallett. Qui privilégient le jeu et la beauté, toujours finalisés et non une fin en soi. En cela, il a été immédiatement aidé par l’inclusion des deux premiers achats, déjà présents dans la retraite. Notamment le Coréen Kim Minjae (photo) qui s’est immédiatement montré leader sur et en dehors du terrain. Et ce n’était pas facile puisqu’il doit remplacer un totem comme Koulibaly, l’adieu le plus regretté du technicien. Le reste a été fait par la classe cristalline de Kvaratskhelia et la base de compréhension du reste de l’équipe. Un point de départ important pour raviver le feu sacré de la passion à Naples qui, ces derniers temps, semblait désespérément éteint. Avec une saison aussi compressée, il fallait le faire immédiatement. Et il a réussi.