Les chauffeurs de bus en grève en ont marre : "L’ambiance est plus granuleuse"

Au premier jour de la grève nationale dans les transports régionaux, il semble y avoir un conflit entre chauffeurs de bus. Certains se sont mis en grève ce matin, d’autres ont décidé d’aller travailler aujourd’hui. Notre journaliste Mischa Korzec est arrivé tôt au garage Connexxion à Zaandam, où les chauffeurs prenaient une tasse de café.

Selon Peter de Jonker de FNV, l’ambiance pendant cette grève parmi les chauffeurs n’est pas très bonne. « L’atmosphère est plus granuleuse. Selon lui, c’est parce que leurs employeurs ont pu s’arranger pour qu’il y ait encore aujourd’hui quelques bus avec chauffeurs. « C’est juste un travail contaminé pour nous. »

Arrête encore quand même

Lors des grèves précédentes, l’offre salariale des employeurs était de 5 %. Ceux-ci sont maintenant passés à 8. Selon le syndicat FNV, cela ne suffit pas. « Nous sommes ici pour la énième fois. Principalement à cause de la charge de travail, des réglementations plus anciennes et parce que nous devons absorber nous-mêmes l’inflation », explique Jonker.

Ce n’est pas la première fois que des grèves sont annoncées dans les transports régionaux ce mois-ci. À la mi-janvier, le syndicat FNV a également appelé à la grève, après que les syndicats et les employeurs n’aient pas réussi à parvenir à un accord lors des négociations collectives. Les grèves ont alors eu un impact limité sur l’horaire régulier de la province.

Si une grève d’une semaine aura plus d’impact, les chauffeurs devront attendre et voir. « En tout cas, nous espérons que nous recevrons plus de respect de la part de notre employeur. Nous sommes maintenant forts avec deux syndicats. » Et les syndicats ont-ils de nouveau été incapables de s’entendre avec les employeurs ? « Ensuite, il y aura des actions pour une durée indéterminée », explique Jonker.



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