Les changements climatiques font souffrir les personnes allergiques plus longtemps


Maintenant ça recommence pour beaucoup, le temps des éternuements et des yeux larmoyants (image symbole) Photo : picture alliance/dpa/dpa-tmn

Par Birgit Buerkner

En raison de la météo instable, il y a un comptage pollinique intermittent cette année. Il met à rude épreuve les personnes allergiques et dure également plus longtemps.

Avec le passage de phases inconfortablement fraîches à des phases douces printanières, la concentration de pollen dans l’air fluctue. « C’est un haut et un bas », explique le professeur Karl-Christian Bergmann, allergologue à la Charité, directeur de la Fondation du Centre européen de recherche sur les allergies (ECARF).

« Les jours froids arrêtent la libération de pollen, qui est alors beaucoup plus fort les jours ensoleillés. Les personnes concernées sont agacées. » Les interruptions étirent la saison en arrière.

Photo: BZ

Actuellement, l’exposition au pollen de frêne a culminé et s’atténuera dans une dizaine de jours.

Les personnes hypersensibles au pollen de bouleau doivent être fortes pour cela. Dès qu’il fera plus chaud, le vol prendra effet. De plus, il y a la poussière du hêtre et du chêne. Avec un peu de retard aussi celui des graminées.

Environ 500 000 Berlinois souffrent d’une allergie au pollen. Les symptômes typiques sont des yeux rougis et larmoyants, un nez bouché ou alternativement un nez qui démange et un nez qui coule. Une toux sèche peut être un premier signe d’asthme allergique. « Une personne sur trois atteinte du rhume des foins risque de le développer », explique Bergmann.

Dans ce cas, l’expert recommande une visite chez le médecin qui vous prescrira des anti-inflammatoires. En général, les antihistaminiques qui ne fatiguent pas et un spray nasal léger à la cortisone de la pharmacie aident les personnes allergiques au pollen.

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