Les chances de survivre au cancer augmentent, les experts s’attendent à ce que cette augmentation se poursuive

Les patients atteints de cancer ont plus de chances de survivre à la maladie qu’il y a dix ans. Parmi les patients qui ont développé un cancer entre 2001 et 2011, 42 % sont décédés dans les cinq ans. Grâce à de meilleurs traitements et diagnostics, ce pourcentage est tombé à 34%, a rapporté lundi le Centre intégré du cancer des Pays-Bas (IKNL).

Les taux de survie varient considérablement selon le type de cancer, selon la recherche. Il existe un taux de survie relativement élevé pour le cancer du sein, le cancer de la prostate, le cancer de la peau et certaines formes de lymphome. Pour ces types, au moins 75 % des patients sont toujours en vie après cinq ans.

Les patients atteints d’un cancer du côlon, de la vessie, du rein, de la tête et du cou et du col de l’utérus ont un taux de survie inférieur après cinq ans. Les groupes avec les taux de survie les plus bas ont un cancer du poumon, de l’estomac, de l’œsophage et du pancréas et une leucémie myéloïde aiguë. Ces patients ont un taux de survie de moins de 30 % après cinq ans.

Les plus grands progrès ont été réalisés dans les cancers du sang et des ganglions lymphatiques, tels que la leucémie et le lymphome non hodgkinien. Le taux de survie a également augmenté de manière significative dans les cancers de la prostate, du rein, de la thyroïde, de l’intestin, de la gorge, du foie et du poumon.

Pratiquement aucun progrès n’a été réalisé dans un certain nombre de cancers mal diagnostiqués. Par exemple, le taux de survie à cinq ans (54 %) pour le cancer de la vessie n’a guère changé au cours des trente dernières années. Toujours pour le cancer de l’estomac, le taux de survie (22%) après cinq ans s’est à peine amélioré.

Les chiffres proviennent d’une base de données nationale, que l’IKNL gère. Les chiffres tiennent compte des décès dus à d’autres causes.



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