Par Michel Sauerbier
Ceux qui ne peuvent pas payer leurs factures d’électricité et de gaz reçoivent de l’argent d’un fonds d’aide à Berlin. Dans le Brandebourg, les villes et les districts refusent le traitement.
La promesse tient : aucun ménage ne devrait être coupé du gaz ou de l’électricité parce qu’il ne peut pas payer la facture. Après Berlin, le gouvernement brandebourgeois a également décidé d’un fonds de prévoyance. Aussi hâtive et irréfléchie que la capitale.
À Berlin, la sénatrice sociale Katja Kipping (44 ans, Parti de gauche) a fixé le plafond des revenus des ayants droit à un niveau si élevé que 85 % des habitants ont droit à un remboursement. Elle ne veut pas vérifier les avoirs des candidats.
Dans le Brandebourg, le gouvernement n’a pas encore précisé ce qu’est un cas de pénibilité. Leur plan était le suivant : Les offices sociaux des 18 arrondissements et villes devaient prendre en charge le traitement des demandes d’aides à l’électricité et au gaz. Mais ils ne le font pas.
Les districts se sont plaints que l’État donnait trop peu d’argent aux autorités pour le travail supplémentaire : seulement 50 000 euros par district ou ville. Leurs bureaux d’aide sociale sont déjà surchargés : d’aides au logement, d’aides aux citoyens et d’hébergement pour les réfugiés.
Vendredi, le gouvernement de Potsdam a fait marche arrière. Désormais, l’Office national des affaires sociales et de l’approvisionnement doit traiter les demandes d’aide de manière centralisée. Mais cela prendra beaucoup plus de temps que dans les bureaux locaux d’aide sociale. Et ne peut commencer que lorsqu’il est clair qui compte comme un cas difficile.