8 octobre 1944. Les troupes allemandes se retranchent et se retranchent à Hoogerheide. Ils résistèrent si farouchement que les Canadiens ne purent percer. Pour aggraver les choses, davantage de soldats allemands viennent renforcer les lignes ennemies, encore une fois les redoutables Falllschirmjäger. Tous les habitants fuient.
À l’automne 1944, la majeure partie du Brabant est libérée. Il y a eu de nombreuses victimes et d’importants dégâts. Sur Omroep Brabant, vous pouvez lire chaque jour ce qui s’est passé il y a exactement quatre-vingts ans.
Les Canadiens de Hoogerheide et des environs sont vulnérables. Ils veulent renforcer leur flanc. C’est pourquoi une unité de chars avance du sud vers le Kalmthout belge, en contrebas de Nispen. La démonstration de force vise également à impressionner les troupes allemandes. Ils doivent penser qu’ils sont encerclés.
Attaque frontale
C’est pourquoi les soldats canadiens se déplacent également vers l’est dans les bois depuis Ossendrecht. Mais ils se retrouvent coincés dans un fossé de char. Un lieutenant du régiment canadien-français De Maisonneuve tente avec un mouvement tournant, mais les Allemands répondent également par beaucoup de violence armée.
Le lieutenant s’empare de son fusil Sten, appelle ses copains pour le suivre et court droit vers les positions ennemies tout en tirant. Deux Allemands meurent, cinq autres deviennent prisonniers de guerre. Mission accomplie.
Alarme à Goirle
Près de Goirle, le Kampfgruppe Chill reçoit l’ordre de se rendre immédiatement à Hoogerheide au petit matin. Le timing est favorable. Car dans la région frontalière au-dessous de Goirle, les Alliés ne font que rafraîchir leurs troupes. Les hommes qui se sont battus sans arrêt pendant cinq jours se reposent.
La moitié du Kampfgruppe est transportée par camions. L’unité Fallllschirmjäger forte de plus de 500 hommes nous rejoint également. Ils réquisitionnent des bus auprès de la compagnie de bus BBA.
Dans l’après-midi, des habitants de Bergen op Zoom ont rapporté avoir vu arriver 2 000 soldats allemands dans les bois au sud de la ville, ainsi que ce qui semblait être des chars. sturmgeschütze ou « stugs ».
Le commandant des parachutistes est Friedrich August Freiherr Von der Heydte. Il emménage dans la villa de Mattemburgh, « Das weisse Haus ».
Le commandant va immédiatement jeter un œil au front. Lorsqu’il arrive dans la Duinstraat à Hoogerheide, il se rend compte qu’il est allé trop loin. Les soldats canadiens sortent la tête des maisons. Ils n’en croient pas leurs yeux et ouvrent immédiatement le feu sur l’officier, mais Von der Heydte fait rapidement marche arrière et reste indemne.
Montre noire
Le régiment Black Watch of Canada a été appelé. Les soldats doivent faire passer leurs camarades, par Hoogerheide. Objectif : le carrefour Korteven et le Zeeuwseweg, stratégiquement situé.
Suit d’abord un bombardement d’artillerie d’introduction avec des canons et des mortiers. Une douzaine de Sherman attendent. Le régiment tente d’avancer, mais dans la rue Anvers, il se heurte à un mur de tirs de mitrailleuses. Les Allemands sont retranchés partout le long de la route principale et du hameau de Zandfort et ouvrent le feu. Ils ne peuvent tout simplement pas quitter Hoogerheide et rejoindre Woensdrecht. Des stugs tentent même de percer, mais les chars Sherman l’en empêchent. Certes un Stug est éliminé dans le village.
Flux de réfugiés
Ce soir-là, les Allemands donnent un ordre d’évacuation : tous les habitants de Hoogerheide et de Woensdrecht doivent s’enfuir. Quelques milliers d’hommes, de femmes et d’enfants fuient (les villages comptent alors environ 4 100 habitants). Une partie à Bergen op Zoom, une autre partie en Belgique.
Ce soir-là, avant la tombée de la nuit, les Alliés décident d’attaquer les renforts allemands. Huit Typhoons de la RAF décollent de l’aéroport de Deurne, près d’Anvers. L’un des pilotes est John Robert Powell de Christchurch, en Nouvelle-Zélande. John et ses collègues bombardent à coups de roquettes le quartier général du domaine de Mattemburgh et les positions allemandes. Mais avec peu de succès.
Accident
La Flak (anti-aérienne) allemande parvient à tirer un Typhoon depuis le ciel. C’est l’avion de Powell. On le voit toujours en feu et s’écrase quelque part dans la zone, mais les recherches ultérieures ne révèlent aucune trace. L’avion s’est peut-être écrasé dans l’Escaut oriental. Powell avait 22 ans. Son corps et l’épave n’ont jamais été retrouvés.
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