1/2 Curbs à l’ancienne, à Lieshout, où le championnat ‘edge bumps’ était organisé dimanche après-midi
Les trottoirs à l’ancienne, qui le fait encore ? Eh bien, des dizaines de personnes à Lieshout : là où le championnat ‘edge bumps’ était organisé dimanche après-midi sur le Heuvel. Berry Huygens aurait été content avec dix équipes participantes, il y en avait 48. “Ça a un peu dérapé”, dit-il.
Une caisse de bière et quelques heures de ‘cutting the edge’, c’était l’idée originale de l’organisation. Il est devenu un programme d’une journée complète avec un total de 192 participants répartis en 48 équipes. “Et nous avons reçu vingt autres inscriptions la semaine dernière, mais c’était suffisant”, dit Berry en riant.
“Un morceau de sentiment d’enfance!”
Sept champs ont été aménagés sur le Heuvel à Lieshout. Quatorze équipes peuvent jouer ici à chaque tour. Petits et grands participent, mais le grand nombre d’adultes est frappant. “C’est un sentiment d’enfance. Quand nous étions enfants, nous jouions à ça dans la rue, avant l’arrivée de la télé et plus tard de la game boy”, raconte un participant.
Le jeu est simple. Le but est de lancer le ballon exactement sur le trottoir. C’est un point. Si vous savez également attraper vous-même la balle qui revient du trottoir, vous obtenez deux points. “Le secret, c’est l’équilibre, la bonne visée et dans notre cas aussi un peu d’alcool”, explique l’une des dames de l’équipe des Berry’s Butsers.
“Nous avions l’habitude de faire cela jusqu’à ce que notre mère vienne nous chercher”
“Nous avons tous plus de 50 ans et avons fait cela quand nous étions enfants. C’est vraiment amusant et il faut voir combien de personnes participent”, déclare un autre participant de Berry’s Butsers. L’organisateur Berry a également confiance en ses propres compétences. “Je suis champion de la Hertog Janstraat”, dit-il avec un sourire. “Mon frère et moi avions l’habitude de faire ça dans la rue jusqu’à ce que notre mère vienne nous chercher.”
Pourtant, de nombreux nouveaux lotissements sont désormais achevés sans bordures. Ainsi, les bordures à l’ancienne ne sont plus là. Même si les enfants aimeraient ça. “Alors hop les municipalités”, lance Berry. “Il suffit d’utiliser à nouveau les trottoirs pour pouvoir cogner. N’importe qui peut le faire, c’est gratuit et sain.”
“Il y a des plaintes selon lesquelles un bord est plus haut que l’autre.”
Il y a un jeu fanatique le dimanche après-midi. Le ballon finit régulièrement à des mètres au-dessus ou derrière les bordures. Néanmoins, une attention est également portée aux détails, note Berry. “Parfois, les gens se plaignent qu’un trottoir est plus haut que l’autre”, dit-il. « Logique, car le trottoir n’est jamais le même partout.
Le prix du dimanche est tout aussi amusant que le championnat lui-même. Le gagnant rentre chez lui avec un trottoir peint en or.