Les bombardiers lourds russes sont remarquablement vulnérables, ce qui sonne l’alarme aux États-Unis.


Au Pentagone, ces jours-ci, ils ont dû observer avec étonnement les scènes de la base aérienne russe Soltsi-2, au nord-ouest de Moscou. Des images d’un avion en feu ont fait le tour du monde après que la base a été prise pour cible par un simple drone samedi, selon Moscou.

Moscou est depuis des semaines la cible de frappes de drones ukrainiens. Mais personne en Occident n’aurait pu imaginer que des bases militaires qui jouent un rôle crucial dans une éventuelle guerre avec les États-Unis puissent également être attaquées aussi facilement.

Cela sonne l’alarme chez les Américains : des Tu-22 sont stationnés sur Soltsi-2. Ce bombardier à long rayon d’action, connu de l’OTAN sous le nom de code Backfire, avait pour mission de détruire les porte-avions américains pendant la guerre froide. Et détruire d’importants aéroports et bases américaines, si nécessaire avec des missiles de croisière nucléaires. Si ces dispositifs sont si vulnérables, dans quelle mesure les milliers d’armes nucléaires de la Russie, la plus grande puissance nucléaire du monde, sont-elles sûres ?