Les normes relatives à l’azote aux Pays-Bas deviendront plus strictes au cours des dix prochaines années. La nature est plus sensible à cette substance qu’on ne le pensait, selon un nouveau rapport. La tâche consistant à ramener la nature à un niveau sain et à atteindre les objectifs statutaires est donc plus lourde.
Un nouveau rapport sur la valeur dite critique de dépôt (KDV) montre aujourd’hui que la nature est plus sensible à l’azote. Cette valeur indique la quantité d’azote qu’une réserve naturelle peut gérer sans nuire davantage à la nature. Dans certains endroits, la nature semble désormais moins capable de faire face qu’on ne le pensait auparavant.
On pensait auparavant que 39 pour cent de la surface naturelle ne serait plus surchargée en 2025, mais avec les nouveaux chiffres, ce chiffre est toujours de 29 pour cent. En 2030, ce chiffre sera respectivement de 43 pour cent, alors qu’il est tombé à 30 pour cent.
Dans le même temps, davantage d’azote a été rejeté dans la nature que prévu, selon de nouveaux calculs du RIVM. On s’attend à ce que ce soit également le cas dans les années à venir.
En bref : dans certaines régions des Pays-Bas, la nature est plus sensible à l’azote, tandis que plus d’azote s’y dépose qu’on ne le pensait auparavant. En conséquence, la nature risque davantage d’être surchargée, de sorte qu’il faudra faire davantage pour la restaurer.
KDW: een grens aan vervuiling
- Stikstofvervuiling is een hardnekkig probleem, omdat het opstapelt in de bodem. Als de toevoer van stikstof onvoldoende omlaag gaat, blijft het probleem zich dus verergeren.
- Stikstof slaat in natuurgebieden neer vanuit de lucht. Die stikstofneerslag heet depositie. De maximale hoeveelheid stikstof die kan neerslaan zonder natuurschade te veroorzaken, heet de ‘Kritische Depositie Waarde’.
- De Kritische Depositie Waarde verschilt per natuurtype, en wordt vastgesteld op basis van wetenschappelijk onderzoek. De hoogte van de stikstofneerslag wordt gemeten door het RIVM.
Plus difficile d’atteindre l’objectif statutaire de 2035
La ministre déléguée à l’Azote, Christianne van der Wal, parle d’un « revers » et qualifie l’impact de majeur. La loi actuelle stipule qu’en 2030, la moitié des ressources naturelles sensibles à l’azote doivent relever du KDW. En 2035, cela devrait représenter 74 pour cent de la nature. Ce dernier objectif appelle probablement une politique plus stricte en matière d’azote.
Selon Van der Wal, les règles plus strictes devraient également rendre plus difficile l’octroi d’autorisations pour de nouveaux projets.
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