Inditex, le plus grand détaillant de vêtements au monde, a enregistré une augmentation de 80 % de son bénéfice net au premier trimestre, les ventes ayant dépassé les niveaux d’avant la pandémie.
Le propriétaire de marques telles que Zara, Massimo Dutti et Pull & Bear a déclaré que les ventes nettes pour les trois mois de février à fin avril avaient augmenté de 36% pour atteindre 6,7 milliards d’euros, la fréquentation des magasins ayant fortement repris. Le bénéfice du trimestre s’élève à 760 millions d’euros.
Les ventes en ligne, qui ont bondi au plus fort de la pandémie de coronavirus, n’ont baissé que de 6% sur un an, a indiqué le groupe espagnol.
Óscar García Maceiras, directeur général, a déclaré que la performance du groupe était soutenue par un « modèle commercial bien différencié » et « une concentration stratégique sur l’innovation, la numérisation et la durabilité ».
Le résultat net aurait atteint 940 millions d’euros hors une provision de 216 millions d’euros sur les coûts estimés liés à l’Ukraine et à la Russie. Le groupe a indiqué que les magasins Inditex dans les deux pays, y compris ses plateformes en ligne, étaient « temporairement fermés » depuis le 24 février, date de l’invasion russe.
La société compte environ 500 magasins en Russie, son deuxième marché en termes de magasins.
Les ventes des 67 magasins de la société en Chine ont été affectées par les restrictions liées à Covid, mais les États-Unis ont consolidé leur position de deuxième marché du groupe avec une « croissance notable », a déclaré Inditex.
Inditex a enregistré une marge brute de 60,1 %, la plus élevée depuis une décennie. Les coûts d’exploitation ont augmenté de 24 %.
Dans le cadre d’un accord de trois ans d’une valeur de plus de 100 millions d’euros signé en mai, Inditex s’est engagé à acheter 30% de la production future d’une fibre textile appelée Infinna créée à partir de déchets textiles.
La société propose de verser un dividende total de 0,93 € par action sur les bénéfices 2022.