Les belles paroles en faveur d’Israël doivent être suivies d’actions

Par Gunnar Schupelius

Ceux qui veulent détruire Israël doivent être combattus avec beaucoup plus de fermeté, y compris dans les rues de Neukölln, estime Gunnar Schupelius.

Mardi, hommes politiques et citoyens se sont rassemblés sur la place Sderot à Zehlendorf et ont déposé des fleurs. « L’événement s’est terminé par une émouvante minute de silence à la mémoire des victimes de l’horrible attaque contre Israël », a rapporté le bureau du district.

La ville de Sdérot est située dans le sud d’Israël, juste à la frontière avec la bande de Gaza. Dans cette ville, les terroristes palestiniens du Hamas ont commis un bain de sang sans précédent le week-end dernier.

Sderot est une communauté partenaire de Zehlendorf depuis 1975. La place tire son nom de 2009. À cette époque, Sderot était déjà sous le feu constant de Gaza depuis deux ans.

Le Hamas islamiste y a pris le pouvoir à l’été 2007 et a lancé la guerre contre Israël. Six mois plus tard, en février 2008, une délégation de Steglitz-Zehlendorf s’est rendue à Sderot avec le maire Norbert Kopp (CDU). J’étais là.

12 habitants avaient déjà été tués par des roquettes du Hamas. Une grande aire de jeux était recouverte d’un toit en béton massif. Des abris de type bunker dans les rues. Sur chaque lanterne se trouve un haut-parleur pour le « Tseva Adom », l’« Alerte rouge », qui annonce les roquettes. Il reste alors encore 15 secondes. On nous a dit ce que nous devions faire : « Allongez-vous par terre, les mains sur la tête, priez. »

Dans le cas le plus improbable, la fusée vous frappera directement. Alors vous n’avez aucune chance. Dans le cas le plus probable, il frappe quelque part à proximité. L’ogive, que les terroristes ont remplie de vis et de morceaux de fonte, explose au sol.

Osher Twito (8 ans), huit ans, a été arrêté dans la rue. Tandis que les médecins amputaient la jambe du garçon, les responsables du Hamas célébraient le « coup » dans les rues de la ville de Gaza.

A cette époque, l’ambiance était déjà au plus bas. La vie quotidienne est une course à la vie ou à la mort. Nous n’avons pas été accueillis avec enthousiasme. Des hommes en colère ont crié : « Aidez-nous ou disparaissez. » La délégation berlinoise a voulu montrer sa « solidarité ». Mais qu’en ont retiré les habitants de Sdérot ?

15 ans se sont écoulés depuis. La Chancelière Merkel a déclaré que la sécurité d’Israël était la raison d’État de l’Allemagne. Le chancelier Scholz l’a confirmé jeudi. « Nous sommes à vos côtés », ont écrit les participants lors de la minute de silence sur un morceau de papier place Sderot.

Cela veut dire honnêtement. Mais si les nombreuses belles paroles de l’Allemagne ne sont pas finalement suivies d’actions, nous devrions nous épargner cette peine. Cela signifie que les ennemis d’Israël doivent être combattus avec beaucoup plus de force que cela n’a été fait jusqu’à présent, y compris dans les rues de Neukölln.

Gunnar Schupelius a-t-il raison ? Appelez : 030/2591 73153 ou e-mail : [email protected]

Lisez toutes les chroniques de Gunnar Schupelius ici



ttn-fr-27