Les avocats de Till Lindemann : injonction préliminaire contre la radiodiffusion autrichienne


« Maintenant aussi de graves allégations en provenance d’Autriche » : tel était le titre de « orf.at » – le site Internet de la Société autrichienne de radiodiffusion – le 27 juillet 2023, dans le cadre de la vague d’allégations contre le chanteur de Rammstein Till Lindemann. L’ORF s’est appuyé sur les déclarations d’une jeune femme anonyme (appelée Beate H.) qui avait accusé Lindemann de l’avoir frappée dans sa chambre d’hôtel avant une représentation à Vienne. L’article a été repris par de nombreux médias. Le cabinet d’avocats Lindemann a maintenant obtenu une injonction contre le rapport de l’ORF.

« Selon l’ordonnance d’injonction du tribunal régional de Hambourg, il est interdit à l’ORF d’éveiller les soupçons par la reproduction de certaines représentations selon lesquelles Lindemann aurait battu H. contre sa volonté lors du ‘Stadium Tour’ de Rammstein », peut-on lire dans le communiqué. réponse à orf .at en un avis.

C’est ainsi que l’ORF argumente

La décision du tribunal, poursuit le communiqué, était essentiellement justifiée par le fait que « l’heure et le lieu de l’incident décrit n’ont pas été divulgués, ce qui signifie que Lindemann n’a pas eu la possibilité de se défendre de manière adéquate ». Selon ses propres déclarations, l’ORF a délibérément décidé de ne pas divulguer l’heure ni le lieu de l’incident allégué afin de ne permettre aucune conclusion sur la personne à l’origine des allégations. « Parce que H. souhaite rester anonyme, elle n’a pas encore déposé de plainte pénale contre Lindemann », poursuit orf.at.

« Cela signifie qu’il est une fois de plus interdit aux médias de publier d’autres reportages suspects et de reproduire des allégations graves », indique un communiqué du cabinet d’avocats Schertz Bergmann de Lindemann. Les reportages de l’ORF sur ces allégations sont « fondamentalement interdits ».

L’annonce officielle de Schertz Bergmann peut être lue ici :

Vous trouverez ici du contenu de Twitter

Afin d’interagir avec ou d’afficher du contenu des réseaux sociaux, nous avons besoin de votre consentement.

L’ORF a expliqué vouloir « continuer à parler aux personnes concernées et à mener des recherches plus approfondies ».



ttn-fr-30