Les rapports sur les empoisonnements font l’objet d’une enquête. Les attaques chimiques ont eu lieu dans plusieurs villes. On parle de « terrorisme biologique ».
Un médecin iranien, qui est également membre de la commission parlementaire de la santé, a confirmé que l’empoisonnement était intentionnel. Ce serait un organophosphoré. Il s’agit d’une substance qui est normalement utilisée comme pesticide en agriculture.
La plupart des élèves peuvent être soignés et sont hors de danger, a rapporté le ministre iranien de l’Éducation, Younes Panahi. Les élèves souffraient de vomissements, de diarrhée et de transpiration abondante, entre autres.
Selon Panahi, après les empoisonnements, certaines personnes voulaient que toutes les écoles de filles soient fermées. Les étudiantes auraient participé aux manifestations contre le port obligatoire du hijab.
À cause des attentats, les filles ne retournent pas à l’école pour le moment. L’enquête est toujours en cours. Peu d’élèves ont fréquenté l’école en raison des manifestations qui durent depuis des mois.