Les attaques contre les supermarchés polonais se sont déroulées avec une « facilité terrifiante »

Jeudi, le ministère public (OM) a requis des peines de prison allant jusqu’à neuf ans contre cinq suspects de la série d’attentats contre des supermarchés polonais fin 2020 et début 2021. Devant le tribunal de Schiphol, les procureurs ont évoqué des « attaques très graves » avec « de nombreux dégâts peu probables », commises « avec une facilité effrayante ».

Entre le 8 décembre 2020 et le 4 janvier 2021, les supermarchés polonais de Tilburg et Heeswijk-Dinther ont été touchés. En outre, les supermarchés d’Aalsmeer et de Beverwijk ont ​​également été touchés. Au total, cinq attaques à l’explosif ont eu lieu.

Les explosions ont eu un effet dévastateur et causé des centaines de milliers d’euros de dégâts. A Aalsmeer, lors de la première explosion, des morceaux de verre et de bois ont été projetés jusqu’à 30 mètres. La façade a été soufflée hors du bâtiment. Une voiture a pris feu et une maison au-dessus du magasin a pris feu. Les habitants s’en sont sortis indemnes.

Machine bien huilée
Selon le ministère public, les attaques étaient l’œuvre d’une organisation professionnelle, une machine bien huilée qui a recruté les auteurs via Snapchat ou Telegram, leur a donné des instructions détaillées et les a également informés du lieu.

« Les chauffeurs étaient prêts. Des constructions explosives ont été préparées. Puis il y a eu cinq attentats en quelques semaines. Une telle série ne peut être menée sans plan », a déclaré le procureur de la République.

La peine la plus sévère a été entendue par Serginio S. (28 ans) contre lui. Selon l’OM, ​​il a joué un rôle de coordination dans trois attentats. Les coaccusés Nadir el O. (23 ans) et Antonio N. (27 ans) ont été condamnés à six ans de prison. Le ministère public a requis trois ans de prison contre Sersinio D. (21 ans) et 22 mois de détention juvénile contre Hyron A. (21 ans), dont six mois avec sursis.

Motif peu clair
L’enquête policière n’a pas été concluante et trois suspects ont parlé ouvertement de leur propre rôle au début de leur affaire pénale lundi devant le tribunal de Schiphol, mais ont gardé le silence sur leur client. « Tais-toi », ça sonnait régulièrement.



ttn-fr-32