Son cas, qui fait toujours l’objet d’une enquête, a été attribué par son équipe à la consommation d’un verre d’eau contaminé par les médicaments pour le cœur de son grand-père. Un médicament, cependant, qui avait joui d’une énorme popularité parmi les athlètes russes des années auparavant. Bien que probablement aucun d’entre eux n’ait dû le prendre pour des raisons médicales.

A la demande de l’ARD, l’IPC s’est contenté d’annoncer qu’il restait « quelques affaires ouvertes concernant des athlètes russes » donne, et ajoute : « Parce qu’il s’agit de cas ouverts et très complexes, nous ne pouvons pas divulguer l’identité des athlètes en question. »

« La peur et l’hésitation » sont à l’origine de la non-poursuite des affaires

Rodchenkov, qui reste sous protection des témoins en Amérique du Nord, n’est pas impressionné. Le Russe pense qu’une décision rendue en 2018 par le Tribunal arbitral mondial du sport (TAS) a empêché l’IPC de poursuivre ses propres affaires. À cette époque, le TAS a levé la peine pour d’autres cas de dopage russes dans les sports olympiques.

Grigori Rodchenkow a maintenant fait une déclaration à l’ARD : « L’IPC a peur et hésite à mener des enquêtes sérieuses, à imposer des sanctions appropriées et à redistribuer strictement les médailles. Et puis finalement combattre le tout devant le TAS. »il a dit. « Cela a empêché l’IPC de mener une enquête plus large. »

Si les six vainqueurs russes d’un total de 21 médailles paralympiques devaient finalement être disqualifiés, ce serait l’Ukraine qui en profiterait : le pays actuellement attaqué par la Russie hériterait de six médailles d’or. Cela suffirait pour une deuxième place respectable au tableau des médailles derrière la Russie. L’Allemagne aurait également la chance de remporter une médaille par la suite : pour Anja Wicker au biathlon sur 12,5 kilomètres.

« La réticence de l’IPC à interdire la Russie des Jeux paralympiques cette semaine était un signe clair du pouvoir que les Russes, et par extension le CIO, exercent sur le mouvement paralympique. », déclare Rob Koehler, directeur du plaidoyer pour Global Athletes. Il ajoute: « On pourrait se demander si ce sont les mêmes raisons pour lesquelles les cas de dopage aux Jeux paralympiques de Sotchi 2014 n’ont pas été vigoureusement poursuivis. »



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