Les athlètes féminines sont de plus en plus fortes dans cette discipline qui voit, outre nos athlètes italiens, une représentante notable de la Slovène Janja Garnbret, première médaille d’or au monde dans cette discipline olympique et qui défendra son titre samedi à Paris.


LL’escalade sportive est un jeu de équilibre, force et concentrationqui a connu un changement radical ces dernières années : de plus en plus de femmes grimpent dans les charts internationaux et gagner une place de choix dans ce sport. Pour symboliser cette nouvelle vague féminine, en plus des championnes du monde comme la très forte Slovène Janja Garnbretégalement deux jeunes Italiens, Camille Moroni Et Laura Rogora, à ce jour en compétition à Jeux olympiques de Paris 2024.

Escalade sportive féminine : voici pourquoi c'est bon pour nous

L’escalade sportive est féminine

Quiconque imagine l’escalade comme un sport réservé aux hommes musclés et physiquement imposants n’a sans doute pas encore saisi le charme et la technique qui la caractérisent. Ce sport, en effet, Cela nécessite plus que de la force : l’agilité, la précision, la capacité de lecture d’itinéraire et le contrôle profond du corps sont essentiels. C’est précisément dans ces aspects que de nombreux athlètes parviennent à exceller, démontrant que l’escalade est un sport pour tous, capable de valoriser les qualités de chacun, quel que soit son sexe.

Ces dernières années, le nombre de femmes se lançant dans l’escalade a augmenté de façon exponentielle.– 40% de membres en Italie, ce sont des femmes : elles sont 24 323 sur 6 354 (données 2023), ce qui apporte un vent de fraîcheur et de nouvelles perspectives. Les athlètes féminines ont commencé à redéfinir ce que signifie grimper, montrant au monde que la force n’est pas seulement une question de muscle, mais aussi d’intelligence, de stratégie et une bonne dose de courage.

Boulder et Lead : deux âmes de l’escalade

Les JO de Paris 2024 ont introduit un changement important par rapport à Tokyo 2020, l’unification des disciplines debloc et plomb, présenté en combinaison. Juste ça Vitesse, la course de vitesse ascendante reste une médaille en soi. Dans cette spécialité, l’Italie est représentée par Matteo Zurloni, 22 ans et champion du monde de « vitesse ».

À Boulder, les athlètes s’attaquent à des parcours courts mais extrêmement techniques, sans utiliser de cordes. Le défi consiste à surmonter autant de « blocs » que possible en le moins de tentatives, en essayant d’atteindre le sommet, ou la prise finale de chaque bloc. La clé ici est la vitesse d’analyse et la force explosive, combinées à une grande capacité de lecture de l’itinéraire et excellent contrôle du corps.

Le plomb, quant à lui, représente la version de l’escalade la plus proche de la tradition.. Les athlètes affrontent des murs beaucoup plus hauts, essayant de grimper le plus haut possible en un temps limité. Contrairement au Bouldering, où chaque tentative dure quelques secondes, la résistance joue un rôle fondamental en Lead. Ici, la capacité à gérer la fatigue, à trouver le bon rythme et à ne pas commettre d’erreurs devient cruciale.

Moroni et Rogora : deux athlètes bleus de Boulder et Lead

Camilla Moroni, en Italie, lors de la demi-finale féminine de Boulder et de plomb, le jour 11 des Jeux Olympiques de Paris 2024, au site d’escalade sportive du Bourget, le 6 août 2024 à Paris, France. (Photo d’Al Bello/Getty Images)

Camilla Moroni et Laura Rogora sont allées représenter l’Italie aux JO de Paris, deux athlètes qui incarnent parfaitement une nouvelle génération de grimpeurs.

Camilla Moroni, née à Gênes en 2001, elle s’est rapidement imposée comme l’une des meilleures boulderistes au niveau international. Le le bloc, une discipline dans laquelle il excelle, consiste à aborder sans corde des parcours courts (jusqu’à 4,5 mètres de haut), où chaque mouvement requiert une précision millimétrique et une force explosive. Camilla a commencé la compétition en 2014 et son talent lui a permis de remporter de nombreux titres, dont une d’argent à la Coupe du monde de bloc. L’amour pour l’escalade est né grâce à ses parents qui l’ont emmenée en falaise.

Laura Rogora, également née en 2001, a une histoire tout aussi impressionnante. Romaine, elle a commencé l’escalade très jeune, suivie par son père passionné de montagne. Spécialisée en Lead, Laura est l’une des rares athlètes au monde à concourir au plus haut niveau dans les deux disciplines de l’escalade sportive.: Bloc et Plomb. Le Lead, contrairement à Boulder, implique des parcours beaucoup plus longs et complexes, dépassant souvent les 15 mètres de hauteur, où les athlètes doivent grimper le plus haut possible, toujours attachés par une corde pour des raisons de sécurité.

En attendant la finale le samedi 10 août

Les demi-finales du combiné féminin d’escalade sportive, organisées aujourd’hui 8 août à Paris, ont vu s’affronter les meilleures grimpeuses du monde, mais Malheureusement, les Italiennes Laura Rogora et Camilla Moroni n’ont pas réussi à décrocher un billet pour la finale. Après la compétition de bloc d’il y a deux jours, toute l’attention était concentrée sur l’épreuve de plomb, où l’excitation n’a pas manqué.

La Slovène Janja Garnbret, première, après la demi-finale de l’escalade sportive féminine lors des Jeux Olympiques de Paris 2024 au site d’escalade sportive du Bourget le 8 août 2024. (Photo de Jonathan NACKSTRAND / AFP) (Photo de JONATHAN NACKSTRAND/AFP via Getty Images)

Une demi-finale âprement disputée à Paris 2024

La journée a été dominée par la Slovène Janja Garnbret, qui continue de prouver qu’elle est la reine incontestée de l’escalade sportive. Avec un score impressionnant de 96,1 également dans l’épreuve principale, elle a terminé la demi-finale avec un total de 195,7 points, consolidant ainsi son statut de favorite pour l’or olympique. Mais le Japonais Ai Mori, un grimpeur au physique réduit mais à l’énergie explosive, a donné du fil à retordre au Slovène, qui a marqué 150,1 points et accédé à la finale.

Nos Italiens se sont battus avec courage et détermination. Camilla Moroni, même si elle n’était pas dans sa spécialité, a tout donné, mais une petite erreur tactique lors d’une prise l’a empêchée d’atteindre le sommet, terminant avec 100,1 points au total et la douzième position. Laura Rogora, quant à elle, a montré toute son agilité et ses capacités en tête, mais sa petite taille l’a pénalisée dans le surplomb final, l’amenant à terminer avec un total de 70,3 points.

Janja Garnbret et Ai Mori : les stars de la demi-finale

Janja Garnbret n’a pas besoin d’être présentée. Avec un CV qui compte des victoires dans toutes les grandes compétitions internationales, le Slovène est une véritable légende vivante de l’escalade. À A seulement 22 ans, il a déjà conquis tout ce qui pouvait être gagné, dont la première médaille d’or olympique de l’histoire de l’escalade, à Tokyo 2020.. Janja est une perfectionniste, capable d’allier puissance et grâce dans chaque mouvement, transformant l’ascension en une danse hypnotique.

A côté d’elle, la jeune japonaise Ai Mori, qui s’impose rapidement comme l’un des athlètes les plus redoutables du circuit. Mori, 20 ans, a déjà écrit son nom dans l’histoire de l’escalade en devenant la première Japonaise à remporter le premier titre mondial lors des récents championnats de Berne. Malgré sa petite taille, Ai est un concentré de force et de détermination, capable de surprendre par sa rapidité. Sa capacité à rester calme sous pression lui a permis de se qualifier à juste titre pour la finale parisienne, où elle pourrait réserver de nouvelles surprises.

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