Dans « Fantastic Beasts 3 », nous découvrons un Berlin enchanté dans les années 1930 et bien sûr la branche « Harry Potter » a immédiatement été numéro 1 dans les palmarès du cinéma allemand.
Cette semaine, Berlin sera à nouveau le théâtre d’un potentiel blockbuster. Dans « The Contractor », la star hollywoodienne Chris Pine (« Star Trek ») affronte des terroristes dans les rues et les canaux de la capitale. Un duel d’un genre complètement différent est mené par un acteur allemand d’élite dans la nouvelle comédie « Enclosed Society ». Et tous ceux qui veulent vraiment avoir peur sont entre de bonnes mains avec le film danois « Les Innocents ».
« The Contractor » – Poursuite mortelle à travers Berlin
L’HISTOIRE: Le sergent Harper (Chris Pine) doit engourdir sa douleur après une mission de guerre avec des drogues illégales. Lorsque l’armée américaine l’apprend, il est libéré. Afin de subvenir aux besoins de sa famille, Harper est recruté par Jennings (Kiefer Sutherland) pour une opération paramilitaire secrète à Berlin. Mais les choses tournent mal et Harper ne sait plus qui est ami ou ennemi.
LES ÉTOILES: Chris Pine est devenu célèbre en 2009 en tant que nouveau capitaine Kirk lors du redémarrage de Star Trek. Kiefer Sutherland a culminé dans sa carrière avec la série 24. Nina Hoss, dernièrement vue au cinéma dans « Little Sister » et « Pelikanblut », joue un second rôle.
LE DIRECTEUR: Tarik Saleh a reçu une attention internationale pour The Nile Hilton Affair. Depuis lors, le Suédois est actif aux États-Unis (« Westworld »).
ÉVALUATION BG : Après un démarrage poussif, ce thriller d’action ne démarre vraiment que lorsque Berlin devient le décor. Il y a des poursuites en voiture, des explosions et des cache-cache devant des scènes réelles. Pour les Berlinois, le plaisir consiste principalement à reconnaître où le tournage a eu lieu dans toute la ville (104 min., gratuit pour les 16 ans et plus).
Société verrouillée – La vérité sur les enseignants
L’HISTOIRE: Dans la salle des professeurs d’un lycée, les timbaliers attendent la fin de la journée. Jusqu’à ce que Manfred Prohaska (Thorsten Merten) fasse irruption et exige que son fils soit admis au lycée. Un seul point manque, mais le Studienrat Engelhardt (Justus von Dohnányi) le refuse. Prohaska sort une arme, demande un vote à tous les professeurs qu’il emprisonne depuis si longtemps. L’ambiance dans la salle du personnel s’intensifie.
LES ÉTOILES: Justus von Dohnányi (« Le Prénom ») brille dans son rôle de professeur de latin raide. Florian David Fitz (« The Perfect Secret ») s’en prend au pendant du professeur de sport occasionnel. Anke Engelke (« Mme Müller doit partir! ») joue le cauchemar en service, Nilam Farooq (« Contra ») de Berlin peut rester sympathique en tant que jeune enseignant stagiaire.
LE DIRECTEUR: Dès 1994, Sönke Wortmann fait vibrer six millions de téléspectateurs avec « The Moved Man ». Mais il a également eu du succès avec des films de football (« Le miracle de Berne ») et des drames historiques (« La papesse Jeanne »).
ÉVALUATION BG : Au moins 80 % du film se déroule dans la salle des professeurs, et pourtant cela reste une comédie animée – grâce à un excellent casting, des dialogues justes et un peu de moquerie pour les professeurs bien-pensants (101 min., gratuit pour les âges 12 ans et plus).
« Les Innocents » – des enfants aux talents effrayants
L’HISTOIRE: Les sœurs Ida (Rakel Lenora Fløttum) et Anna (Alva Brynsmo Ramstad) emménagent dans un lotissement de grande hauteur avec leurs parents. Anna est autiste et ne parle pas, alors Ida est d’autant plus audacieuse. Au terrain de jeu, ils rencontrent deux autres enfants qui ont des capacités surnaturelles qu’ils ne peuvent bientôt plus contrôler. Cela a des conséquences mortelles.
LES ÉTOILES: Rakel Lenora Fløttum et Alva Brynsmo Ramstad se sont tenus devant une caméra pour la première fois pour « The Innocents » et ont livré une interaction impressionnante.
LE DIRECTEUR: Le Norvégien Eskil Vogt était déjà représenté à la Berlinale 2014 avec son premier long métrage « Blind ». Avant cela, il tournait principalement des courts métrages.
ÉVALUATION BG : L’horreur se produit assez lentement ici, mais saisit ensuite le public d’autant plus de toutes ses forces. Parce qu’il faut d’abord s’habituer à voir les enfants non seulement comme des créatures innocentes qui peuvent aussi parfois être cruelles. Bienvenue dans l’Abîme humain (117 min, gratuit à partir de 16 ans).
Le film spécial : « Red Rocket »
L’HISTOIRE: La star du porno Mickey Saber (Simon Rex) vieillit et ne trouve plus de travail. Il retourne donc chez sa femme au Texas et planifie un nouveau départ, mais échoue. Dans un magasin de beignets, il flirte avec la jeune Strawberry (Suzanna Son) et a le bon instinct. Le jeune de 17 ans est censé être une star du porno.
LES ÉTOILES: En gros, Simon Rex (47 ans) raconte ici des extraits de sa propre vie. Il a également gagné sa vie d’abord avec du porno puis avec des seconds rôles dans des productions bon marché, la plus connue étant la série cinématographique « Scary Movie ». Un certain nombre d’acteurs érotiques jouent dans des films, dont Suzanna Son.
LE DIRECTEUR: Sean Baker a célébré sa percée internationale en 2017 avec The Florida Project. Il continue également à réaliser des courts métrages (« Snowbird ») et des épisodes de séries télévisées (« Warren The Ape »).
ÉVALUATION BG : « Red Rocket » se penche sur ces Américains qui n’ont pas réussi à appartenir à une élite. Mais cela est véhiculé ici sans aucun reproche. Le courage d’une crapule reste au premier plan, d’où résultent encore et encore de drôles de rebondissements (131 min., gratuit dès 16 ans).
Cinéma pour enfants : « Contes de Franz »
L’HISTOIRE: Franz (Jossi Jantschitsch) est le plus jeune à l’école, quand il s’énerve, il a une voix grinçante et les gens le prennent souvent pour une fille. Une seule chose aide : Franz doit devenir un vrai gars. Sur Internet, il découvre la vidéo « 20 règles pour un vrai homme ». Mais est-ce vraiment la solution ?
LES ÉTOILES: Jossi Jantschitsch, onze ans, fait ses débuts au cinéma dans le rôle de Franz. Son père est joué par Simon Schwarz, connu de la série cinématographique Eberhofer (plus récemment « Kaiserschmarrndrama »).
LE DIRECTEUR: Johannes Schmid a déjà réalisé des films de divertissement sophistiqués avec « Blöde Mütze » et « Wintertochter ».
ÉVALUATION BG : Ce Franz est tout simplement adorable et vous voulez le serrer dans vos bras tout le temps. Un film pour enfants réussi qui véhicule certaines valeurs auprès des petits spectateurs, mais qui peut aussi bousculer les publics plus âgés (79 min., gratuit à partir de 0).