Les albums les plus remarqués cette semaine : Fever Ray, Sleaford Mods, Maat Sax Quartet et Rumbaristas


Électronique

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Fièvre Romantiques radicaux


Karin Dreijer rend le bizarre compréhensible et rapproche l’inconnu. À travers la présentation et la musique du groupe Fever Ray, Dreijer interprète les états d’esprit changeants. Sur le nouveau, troisième album Romantiques radicaux La voix de Dreijer joue différents rôles. Parfois solennel et peiné mais plus souvent comme un bourreau : harcelant, caustique, taquin, provocant. La plupart des morceaux sont plus lents que sur les albums précédents, mais ‘Carbon Dioxide’ a un rythme de danse endiablé, dans lequel la voix de Dreijer déclame et envoûte. La musique de Fever Ray n’est pas « belle », mais inclusive : tous les sons sont permis. Lisez toute la critique.

Classique

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Quatuor de saxophones & António Carlos Costa ressusciter


Parfois, il est utile de quitter un endroit et de regarder en arrière, comme le Dublinois James Joyce, qui a écrit son grand livre de Dublin Ulysse en exil volontaire. Vous obtenez ce sentiment avec Renascer, le deuxième album du Maat Saxophone Quartet. C’est une ode sans équivoque au fado, en particulier au légendaire virtuose portugais de la guitare Carlos Paredes, dont le saxophoniste soprano Daniel Ferreira a arrangé trois morceaux. Lisez toute la critique.

Osciller

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Mods Sleaford Royaume-Uni sinistre


Il est presque impossible de ne pas tomber sous le charme brutal de Sleaford Mods. La première impression est fracassante : un chanteur virevolte autour du micro et déclame des morceaux de texte affrontés, une litanie de malédictions et de malédictions plutôt que des paroles régulières. Le musicien-producteur se tient immobile derrière son ordinateur portable, une main dans sa poche et (jusqu’à récemment) une bière dans l’autre. Avec l’album numéro douze, la nouveauté s’est un peu estompée et les rythmes sont devenus tout au plus moins simplistes. Malgré tout, UK Grim offre ce que le titre promet : une musique sinistre d’une Angleterre déchirée où la violence de rue sévit et où les conservateurs maudits détruisent tout. Lisez toute la critique.

Populaire

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Rumbaristas Malabares


Le groupe Rumbaristas représente tout ce qui est métisse, la musique de mélange européenne qui a été particulièrement popularisée par Manu Chao. Pensez aux rythmes du monde, à la humpa balkanique, à l’approche punk, aux trompettes latines, au flamenco et à la rumba. Le titre de l’album Malabares signifie ‘jongleurs’. La troupe de cirque qui maintient différents styles de musique dans l’air s’est formée autour du rumbero catalan Willy Fuego, qui joue entre autres avec le groupe métis leader Amparanoia. Les premières chansons semblent agréablement familières, mais bientôt l’absence d’une voix franche est perceptible. Les hommes chantent tous sur le même timbre. Comme c’est agréable quand la voix rauque d’Amparo Sánchez (d’Amparanoia) résonne sur ‘La Vida Bella’. A partir de ce moment, le disque prend vie. Lisez toute la critique.



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