La fédération agricole wallonne Fugea (Fédération Unie de Groupements d’Éleveurs et d’Agriculteurs) avait déjà annoncé la manifestation plus tôt. Entre-temps, la FWA (Fédération wallonne de l’agriculture), les jeunes agriculteurs de la FJA (Fédération des jeunes agriculteurs) et le MAP (Mouvement d’Action Paysanne) se sont joints à l’appel, tout comme l’organisation européenne Via Campesina (ECVC). , qui représente les petites et moyennes exploitations agricoles. BoerenForum est représenté du côté flamand.
« En réponse aux récentes manifestations, la Commission européenne a décidé de mettre fin aux mesures et réglementations destinées à protéger l’environnement et la biodiversité », accuse Via Campesina dans un communiqué. « Une fois de plus, les décideurs politiques de l’UE n’ont pas écouté la majorité des agriculteurs, choisissant plutôt de prendre des mesures en faveur de l’agro-industrie. »
Les organisations demandent, entre autres, à l’Union européenne de se retirer des accords de libre-échange comme avec les pays du Mercosur et d’avoir une politique agricole commune forte.
Agriculteurs flamands
La plus grande organisation paysanne de Flandre, Boerenbond, n’appelle pas activement à manifester le 26 février. « Différents niveaux politiques ont déjà proposé des mesures et nous verrons dans un premier temps quels seront les résultats concrets dans les semaines à venir », a déclaré la porte-parole Elisabeth Mertens. Pour l’instant, la Farmers Defence Force n’appelle pas non plus activement à manifester, déclare Bart Dickens, président de la branche belge.
Ces dernières semaines, les agriculteurs belges et du reste de l’Europe sont descendus dans la rue contre la politique agricole. Plus d’un millier de tracteurs ont paralysé la capitale belge le 1er février et plusieurs centres de distribution de supermarchés ont été bloqués.