Les agriculteurs sont très préoccupés par la prime d’arrêt de 120 %

Les agriculteurs sont très préoccupés par le projet du cabinet d’accorder une « prime d’arrêt » aux élevages proches de la nature sensible à l’azote. Les plans divulgués stipulent que les agriculteurs qui démissionnent volontairement recevront une compensation de 120 % de la valeur marchande de leur ferme. « Cela semble bien, mais cela ne veut rien dire », déclare Mario Berkers de l’organisation d’agriculteurs ZLTO De Peel.

Le cabinet souhaite une prime d’arrêt pour les agriculteurs qui émettent beaucoup d’azote à proximité des réserves naturelles. À partir d’avril de l’année prochaine, des milliers d’agriculteurs recevront une offre, rapporte le NOS. Le cabinet n’annoncera les plans définitifs que vendredi, mais les soupçons des agriculteurs ont déjà été éveillés, dit Berkers.

« Arrangement délicieusement attrayant »
La grande question est de savoir qui ou quoi détermine la valeur marchande de l’entreprise. Pour les agriculteurs qui, par exemple, hésitent à investir dans un nouveau système de logement, cela peut ne pas être une solution du tout, dit Berkers.

« Les vieilles écuries ne valent plus grand-chose et puis 120%, ce n’est plus tellement. La question est de savoir si ce programme de rachat extrêmement attractif, comme l’appelle le ministre Van der Wal, couvre la dette hypothécaire. »

Il n’est pas non plus encore clair si un agriculteur racheté est autorisé à conserver sa terre et si une interdiction professionnelle est liée au régime. « Dans ce cas, un éleveur de bétail, par exemple, ne peut pas continuer à cultiver des terres arables », explique Berkers. « De plus, dans deux ans, le fisc frappera également à votre porte à cause de votre cessation d’activité. » Berkers espère qu’il y aura plus de clarté à ce sujet vendredi.

Agriculteurs autour de De Peel
Selon les plans du cabinet, les émissions d’azote à De Peel doivent être réduites de 70 à 80 %. Cela signifie que la quasi-totalité des élevages de la zone sont très soucieux de leur survie.

La prime d’arrêt devrait convaincre les agriculteurs de jeter l’éponge. S’ils n’optent pas pour ce régime, leur avenir reste incertain. Les agriculteurs ne sont pas tenus de participer au régime, mais ils devront alors faire face à des exigences environnementales considérablement plus strictes et il sera beaucoup plus difficile de continuer.

La province attend aussi
La province attend également de voir ce qui sera exactement sur la table vendredi. Pourtant, le député azote Erik Ronnes dit espérer que les choses vont désormais vraiment se faire. « Il est important que le cabinet devienne plus concret. Il n’aura d’effet réel qu’une fois qu’il y aura un accord de travail avec lequel des mesures concrètes pourront être prises. Pour le moment, ce n’est que du papier. »

En outre, la province considère qu’il est important que les programmes aident à résoudre les problèmes liés aux journalistes PAS. Ce sont des agriculteurs qui n’ont pas de permis d’azote complet sans que ce soit leur faute.

Dans le cadre du Nitrogen Approach Program (PAS), ils n’avaient pas à demander de permis d’expansion. Cette situation a changé lorsque le Conseil d’État en 2019 a mis une grande ligne sur cette façon d’agir du gouvernement. Les agriculteurs n’ont plus de permis et leurs activités sont illégales. Ce n’est que lorsque l’espace azoté est trouvé qu’ils peuvent être légalisés.

L’espoir est que tant de fermes s’arrêteront volontairement que suffisamment d’espace d’azote sera libéré pour aider les reporters PAS. Ensuite, ils pourraient obtenir un permis.



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