« Un mois de retard signifie une perte de rendement de 15% », a déclaré vendredi Marianne Streel, présidente de l’organisation agricole wallonne Fédération Wallonne de l’Agriculture (FWA).
« Nous avons besoin d’une longue période sèche avec des averses occasionnelles », déclare Christophe Vermeulen, PDG de Belgapom. Surtout dans les régions au sol limoneux lourd, où l’eau est lente à absorber, la plantation est difficile pour les pommes de terre tardives qui entrent normalement dans le sol pendant cette période. La période de récolte passera également de septembre/octobre à octobre/novembre.
Juillet menace également d’être une période de transition difficile, dit Vermeulen. Ensuite, les entrepôts sont complétés par des pommes de terre nouvelles de la récolte de l’année dernière. Cependant, ces pommes de terre primeurs ne peuvent désormais être arrachées qu’au début du mois d’août, ce qui peut entraîner des pénuries pour les usines.