Les agriculteurs lancent un ultimatum à la province et menacent de merde et d’ordures le jour de la Saint-Valentin

Selon Uineken, la patience des agriculteurs à l’égard de la politique agricole s’épuise peu à peu. « Il s’agit toujours d’une manifestation pacifique. Nos revendications doivent être satisfaites le jour de la Saint-Valentin, sinon nous reviendrons moins amicaux. Et nous apporterons également un cadeau, car la quantité de merde et de crasse à laquelle nous avons dû faire face ces dernières années nous donne Nous reviendrons certainement.

Lorsqu’on lui demande quels sont les plans des agriculteurs eux-mêmes pour résoudre les problèmes d’azote, Uineken répond qu’il a des doutes sur le fondement de cette politique. « Cela dépend uniquement de la phase initiale, des exigences qui sont fixées. Les analyses objectives de la nature qui ont déjà été réalisées sont très discutables. Il faut donc commencer par là. »

Selon le porte-parole, les agriculteurs ont déjà proposé des dizaines de plans, mais rien n’a été fait. « Il s’agit de ne pas vouloir, ce sont des choix politiques qui sont faits. Nous pouvons faire beaucoup en tant que secteur, nous l’avons déjà prouvé au cours des dernières décennies. » Uineken est convaincu qu’avec les plans des agriculteurs, le problème de l’azote peut être résolu, le déclin de la nature peut être stoppé et une agriculture bonne et décente peut continuer.

Le député Jisse Otter comprend les agriculteurs. « Il comprend la colère et la frustration, qui se font également sentir au sein du gouvernement provincial. Les choses s’inventent en Europe, nous devons les mettre en œuvre ici, alors que certaines choses ne fonctionnent pas. » Otter est sûr qu’à long terme, beaucoup de choses sont possibles, y compris pour les agriculteurs, « mais les politiques veulent aller beaucoup trop vite et cela fait partie de la frustration. Nous avons poussé les agriculteurs dans une direction pendant cinq ans et maintenant « Ils doivent soudainement, dans cinq ans, prendre la direction inverse. Il y a beaucoup d’énergie dans le secteur agricole, mais si nous n’y prenons pas garde, cette énergie ira dans la mauvaise direction. »

Mais selon Otter, les agriculteurs sonnent en partie la mauvaise cloche. Cela doit être la cloche de La Haye et de Bruxelles. Otter déconseille aux agriculteurs de se rendre au bâtiment du gouvernement provincial avec un chariot à fumier le 14 février.



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