Les agriculteurs flamands cultivent plus de blé et d’orge
Selon cette analyse, les agriculteurs flamands sèment plus de deux fois plus de blé de printemps cette année que l’année dernière (+116 %) et plus de la moitié d’orge de printemps (+57 %). “Le début de l’agression russe contre l’Ukraine en février de cette année et la forte hausse du prix des céréales qui l’accompagne poussent les agriculteurs flamands à passer aux céréales d’été”, a déclaré le département.
La superficie totale de céréales cette année restera la même que l’année dernière, car moins de blé d’hiver et d’épeautre ont été semés en raison « des conditions humides de l’automne 2021 ». Une autre culture qui pourrait bien se porter sous l’influence de la guerre en Ukraine et de son impact sur les prix est le maïs grain (+30 %). Les agriculteurs flamands sont également plus intéressés par le colza (+20%). Ici aussi, on parle de “tarification favorable”.
Enfant de la facture sont les légumes. Les chiffres provisoires montrent que la culture des légumes va fortement plonger cette année : -20 %. Cela n’est pas seulement dû au choix des agriculteurs de cultiver davantage de céréales d’été et de maïs grain, précise-t-il, mais aussi “à la forte augmentation des coûts de culture (semences, engrais…) et à la baisse de la demande de l’industrie de transformation des légumes”.
Les haricots prennent les plus gros coups
Les haricots subiront les plus gros coups, avec une réduction de moitié attendue de la superficie. “La culture du haricot est très sensible à la sécheresse ou aux précipitations excessives, ce qui a souvent été un problème en été ces dernières années”, explique le ministère de l’Agriculture et de la Pêche. La superficie des haricots avait déjà diminué l’année dernière. Parmi les légumes, il y a aussi des baisses significatives pour les carottes (-30 %) et les épinards (-29 %). La superficie consacrée aux oignons est en baisse (-16 %) pour la première fois en dix ans. Et les choux de Bruxelles sont moins populaires auprès des agriculteurs (-22 %), car la demande de choux de Bruxelles belges aux États-Unis a fortement chuté en raison de la forte augmentation des coûts des conteneurs pour le transport outre-mer.
Fruit
Dans le secteur des fruits, la baisse des surfaces de fraises est frappante (-8%). La superficie des pommes diminue à nouveau légèrement (-2 pour cent), tandis que les poires restent au statu quo. Enfin, le ministère de l’Agriculture et de la Pêche souligne que la superficie des pommes de terre a de nouveau augmenté (+2,6%). Il avait chuté l’année dernière parce que la demande de produits transformés à base de pommes de terre était plus faible pendant la crise corona. Les gens sont sortis pour manger moins, donc moins de frites, de croquettes et de purée ont été consommées.