Les agriculteurs de Drenthe ont été achetés pour 13 millions d’euros

Pour un total de 13 millions d’euros, quatre agriculteurs de Drenthe ont été rachetés pour réduire les émissions d’azote. Auparavant, la province ne voulait pas déclarer combien d’argent était impliqué. Cela ne s’arrêtera peut-être pas là, car selon la province, il existe d’autres « opportunités d’achat » concrètes. La province l’écrit maintenant dans une lettre au parlement de Drenthe.

Une centaine d’agriculteurs se sont présentés à la province pour un accord de rachat. Cela inclut les agriculteurs qui souhaitent vendre la totalité de leur entreprise, mais aussi partiellement ou uniquement le permis nature. Des entretiens ont été menés avec une cinquantaine d’entre eux. Jusqu’à présent, il a conduit au rachat de deux éleveurs laitiers et de deux éleveurs de porcs. Dans la lettre au parlement, l’administrateur provincial Henk Jumelet, qui a de l’azote dans son dossier, écrit que la province pense que cela « se concrétisera » avec un tiers de ces cent agriculteurs. « On estime que cela nécessitera 90 millions d’euros dans les années à venir. »

La Haye a mis 350 millions d’euros à la disposition des provinces pour le programme de rachat. Ce programme s’adresse aux entreprises ayant de fortes émissions d’azote à moins de 10 kilomètres d’une zone Natura 2000. La province n’achète des fermes que sur une base volontaire.

La province demande maintenant au parlement de Drenthe 38 millions d’euros supplémentaires. La province dispose actuellement d’une cagnotte de 62 millions d’euros pour l’achat de terrains. Cela permet à la province de convertir des terres agricoles en nature, afin de restaurer la nature. Les 13 millions d’euros utilisés pour l’achat des agriculteurs viennent déjà s’ajouter à ce budget. Le gouvernement provincial demande maintenant aux parties de l’augmenter à 100 millions d’euros afin d’anticiper les objectifs d’azote.

« Le problème aigu nécessite des mesures adéquates et rapides pour les agriculteurs. En augmentant le crédit, la province peut directement aider les agriculteurs qui déclarent volontairement et en leur propre nom la vente (partielle) de leur entreprise », explique la province. Elle prévient que les négociations en cours et les achats d’azote doivent être interrompus si l’augmentation n’est pas au rendez-vous.

Le programme de rachat par le gouvernement expire en décembre. Ce serait initialement en septembre, mais a été prolongé car un nouvel arrangement est retardé. Le ministère de l’Agriculture n’a pas encore reçu l’autorisation de la Commission européenne pour un nouveau régime de rachat pour les agriculteurs qui souhaitent arrêter leur activité. L’UE examine s’il s’agit d’aides d’État. Lorsqu’il s’agit d’aides d’État non autorisées, les agriculteurs doivent éventuellement les rembourser.

L’augmentation souhaitée par la province se produit toujours sans que cet arrangement soit parfaitement clair. Cependant, la province s’attend à ce qu’un programme ou une contribution soit faite. « Un budget a été alloué, mais il n’est pas encore tout à fait clair dans quelles conditions le gouvernement central ces ressources seront mises à disposition. » Drenthe ne prévoit tout simplement pas d’attendre que cette clarté soit là et veut passer à autre chose.

En 2016, la province s’est fixé pour objectif de créer 8 592 hectares de nouvelle nature et de convertir 3 855 hectares de terres agricoles en nature. Ces objectifs devraient être atteints d’ici 2027. Au total, il manque encore 2 350 hectares de terres agricoles qui doivent être transformées en nature. L’achat de ces terres par la province se fait uniquement sur une base volontaire. Incidemment, on s’attend à ce qu’il en faille 120 millions pour atteindre l’objectif restant de 2 350 hectares.



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