La police s’inquiète d’une augmentation nationale et « choquante » du nombre de grands criminels qui travaillent dans le secteur de la santé avec de faux diplômes et abusent ainsi de patients vulnérables. Cela a rapporté Actualités RTL Lundi, sur la base d’un rapport interne de la police. Le porte-parole national s’est prononcé mardi en faveur CNRC pas encore disponible pour commentaires.
Les voleurs, les délinquants violents et les trafiquants de drogue, entre autres, apprendraient eux-mêmes via YouTube à s’injecter de l’insuline, à s’injecter des médicaments et à installer des cathéters. Dans les établissements de santé, il n’y a pratiquement aucun contrôle sur les actions des criminels non qualifiés, en particulier pendant les quarts de nuit, et des actions incorrectes sont prises dans les situations d’urgence.
Les criminels gagnent jusqu’à environ 12 000 euros par mois et utilisent également les services de santé comme alibi. Selon la police, certains signes indiquent également que des criminels recrutent des clients vulnérables pour le trafic de drogue, retirent la cocaïne des ports et exécutent des ordres violents.
Partie génitale
Certains clients sont également harcelés. RTL Nieuws cite un extrait du reportage concernant un client handicapé intellectuel qui a dû montrer ses parties génitales sur la voie publique et a été contraint de lécher la chaussure d’un professionnel de la santé non qualifié.
Les criminels choisiraient délibérément des établissements de santé où sont soignées les personnes les plus vulnérables, car les personnes atteintes de démence, les jeunes à problèmes et les handicapés mentaux sont souvent incapables de signaler de tels abus.
Un officier de police communautaire de la région policière centrale des Pays-Bas estime que 80 pour cent de la centaine de trafiquants de drogue – qu’ils ont identifiés au cours des quatre dernières années – travaillent ou souhaitent travailler dans le secteur de la santé.