C’était un processus difficile et les concurrents en Europe l’ont ignoré, a rapporté le « Handelsblatt » (édition du mardi), citant plusieurs personnes proches du dossier. Restent les investisseurs financiers et les exploitants de fonderies des pays émergents. La banque d’affaires Goldman Sachs chargée de la vente a trouvé un repreneur potentiel en la personne de l’investisseur financier CVC. Selon le journal, il voulait offrir un euro, prendre des engagements d’investissement et assumer des engagements de retraite d’une valeur de plusieurs milliards.
« Les documents de vente sont actuellement en préparation », a déclaré le journal citant une personne proche du dossier. Jusqu’à présent, cependant, les parties intéressées n’ont eu accès qu’à peu d’informations et aucun audit n’a encore eu lieu. On espère également une offre du groupe sidérurgique brésilien CSN, selon les acteurs de la transaction.
La patronne de thyssenkrupp, Martina Merz, s’est prononcée en faveur d’une nouvelle création de la division acier au début du mois. Elle n’a pas dit comment – par exemple via une introduction en bourse ou avec un partenaire – cela devrait se produire.
Selon le journal, le sujet sera abordé lors d’une réunion spéciale du conseil de surveillance le 31 mars. Merz devrait rencontrer des résistances à la scission, notamment de la part des représentants syndicaux d’IG Metall, qui a traditionnellement conservé la sidérurgie.
Les actions de Thyssenkrupp ont temporairement augmenté de 4,73% à 6,59 euros dans les échanges XETRA mardi.
Düsseldorf (Reuters)
L’effet de levier doit être compris entre 2 et 20
Pas de données
Plus d’actualités sur thyssenkrupp AG
Sources des images : thyssenkrupp AG