L’accueil des demandeurs d’asile dans le refuge d’urgence de crise est « inhumain », jugent mardi les médiateurs. Il n’y a plus de crise, mais une nouvelle réalité. Et ils trouvent cela inacceptable.
Une fois de plus, un rapport critique sur l’abri d’urgence de crise a été publié. Mardi, le Médiateur national et le Médiateur pour les enfants ont présenté le rapport « La crise est terminée ». Récemment, la Croix-Rouge et l’Inspection de la santé et de la jeunesse, entre autres, ont également tiré la sonnette d’alarme. Ils sont tous d’accord sur une chose : les refuges d’urgence sont mauvais pour les demandeurs d’asile.
Pourtant, certains demandeurs d’asile sont dans des abris d’urgence depuis des mois. C’est même « une nouvelle réalité » que les demandeurs d’asile restent dans de mauvaises conditions pendant une plus longue période, conclut le Médiateur national Reinier van Zutphen.
« Nous devons nous débarrasser du mot crise », conclut Van Zutphen. Bien que dans des situations temporaires la limite de ce qui est acceptable puisse être repoussée, il n’y a plus une telle crise, estime-t-il. « Des ajustements et des solutions structurelles sont nécessaires immédiatement. »
Wat is een crisisnoodopvang?
- De crisisnoodopvang bestaat uit kortdurende opvangplekken die gemeenten regelen in tijden van crisis. Bijvoorbeeld in evenementenhallen of op een sober cruiseschip.
- De omstandigheden zijn vaak slechter dan in de opvang van het Centraal Orgaan opvang Asielzoekers (COA), maar dat mag omdat de nood hoog is en asielzoekers er kort blijven.
- Dat is nu alleen vaak niet het geval. Sommige asielzoekers zitten al maandenlang in een crisisnoodopvang.
Pas de repos et murs fins
Au cours de ces enquêtes, par exemple, ils ont appris d’une employée d’un refuge d’urgence qu’elle rentre chez elle tous les jours avec des maux de ventre. « Les enfants de ces endroits sont structurellement fatigués à cause de la pollution sonore la nuit et s’endorment pendant la journée. Les parents n’ont pas non plus de repos et se plaignent du manque d’intimité. »
Un couple iranien, qui dort dans une grande salle avec 125 personnes, raconte : « Nous dormons tous les trois dans une unité à l’intérieur de cette salle et nos lits sont contre un mur mince. Si quelqu’un bouge dans la pièce à côté de nous, nous nous secouons. dans nos lits. Quand un enfant pleure, toute la salle l’entend. »
Les médiateurs ont vu que les nombreuses parties font de leur mieux pour améliorer la situation dans les abris d’urgence. Cependant, cela n’a pas encore réussi.
« Les Pays-Bas n’adhèrent pas à l’accueil humain »
La protectrice des enfants, Margrite Kalverboer, s’inquiète pour les enfants du refuge. Leurs intérêts importent trop peu, pense-t-elle. « Alors que l’impact sur leur vie est énorme. » Les enfants ne se sentent plus maîtres de leur vie. Kalverboer a également vu comment les enfants étaient parfois incapables ou refusaient de manger.
Avec ce mode d’accueil, les Pays-Bas ne respectent pas le mode d’accueil humain convenu, selon les médiateurs.
La situation dans les refuges d’urgence peut être améliorée, par exemple, en offrant plus d’intimité, des activités amusantes pendant la journée et en empêchant les personnes de se déplacer fréquemment. Ils demandent également au gouvernement d’investir davantage dans le service qui traite les demandes d’asile afin que les gens n’aient pas à attendre aussi longtemps.
Wat doen de ombudsmannen?
- De ombudsmannen luisteren naar signalen en klachten van burgers over de overheid.
- Ze behandelen die klachten onafhankelijk en onpartijdig.
- Ze kregen veel klachten over de asielopvang en besloten daarom onderzoek te doen. Ze deden literatuuronderzoek, spraken met betrokkenen en bezochten crisisnoodopvanglocaties.