L’épouse de Marcel van Roosmalen se déchaîne sur Volkskrant après avoir été licenciée


Eva Hoeke, l’épouse de Marcel van Roosmalen, se donne à fond sur le Volkskrant après son départ forcé. « Le rédacteur en chef m’a regardé comme un poulet face à la tempête ! »

© OBNL

De Volkskrant a choisi de mettre Eva Hoeke de côté comme chroniqueuse et l’épouse de Marcel van Roosmalen en est très énervée. Trois semaines après sa dernière chronique pour le magazine du journal, elle met en ligne une véritable lettre ouverte dans laquelle elle s’en prend au journal et à son rédacteur en chef Pieter Klok.

Les mêmes voix

Eva s’est d’abord résignée au licenciement, jusqu’à ce qu’elle entende Pieter à la radio répondre à la question de savoir pourquoi elle devait partir : « Le magazine veut être un magazine progressiste et parfois on a envie de faire bouger un peu les choses. Ensuite, vous voulez faire entendre les voix de nouveaux mondes. Vous ne voulez pas entendre tout le temps les mêmes voix du même monde.

Eva trouve ça bizarre. Après tout, au Volkskrant, on n’entend que les mêmes voix, dit-elle. «La majorité de la rédaction du Volkskrant, du moins parmi les chroniqueurs, est composée de personnes issues d’une culture et d’une pensée métropolitaines. Vous pouvez l’entendre dans leurs voix, qui se sont formées dans ce paysage.

Maison mitoyenne

Eva souligne que son parcours est différent. « Leurs voix sont différentes de celles de quelqu’un qui a grandi dans une maison mitoyenne dans un village de Zaan, est parti en vacances à Garderen et a travaillé pour le journalisme de soins à domicile. Ce dernier vote m’appartient, donc le fait que je doive partir est une histoire étrange.

Volkskrant Magazine ne fait pas exception, estime-t-elle. « Sous la direction du chef Aimée Kiene, non seulement les amies étaient incluses dans le magazine, même les filles d’amis, et elles viennent toutes de la même usine : très instruites, Amsterdam, privilégiées.

Formation de cliques

Cet argument sur les mêmes votes n’est donc pas valable, selon Eva. «La formation de cliques appartient au passé, et cela se produit également dans d’autres secteurs. Mais ils n’ont généralement pas le mot « personnes » dans leur nom. Et puis soudain, ça devient sérieux. Car comment le journal sert-il les gens si les gens disparaissent du journal ?

De Volkskrant ne sait plus qui est le lecteur, dit-elle. « Tout simplement parce que cela ne fait plus partie de votre réalité quotidienne. (…) Eh bien, ce sont des gens dans des maisons mitoyennes, qui élèvent des enfants, mangent des haricots verts, déplacent des montagnes et en même temps essaient de faire du chocolat avec les tracas quotidiens. Leurs histoires méritent également une place dans les journaux.

Bulle médiatique à son apogée

Sywert van Lienden, faiseur d’opinion et vendeur de masques, pense qu’Eva est hypocrite. « MDR. S’il existe une « bulle médiatique de pointe », c’est bien le duo Eva Hoeke et Van Roosmalen. Des étrangers « populaires » ? Leurs vies se composent de : Volkskrant, NRC, A’dam Zuid, NPO, BNNVARA, Linda, Het Parool, Marie Claire, des tournées de théâtre, des maisons d’édition d’Amsterdam. Qui trompe qui ici… ?

Le journaliste scientifique Adriaan ter Braack pense qu’Eva est boiteuse. « La chose la plus populaire que vous puissiez faire ? Le journal qui vous a payé pendant des années pour écrire des articles, en le dénigrant sur Twitter. Bientôt au théâtre !

Zéro réflexion personnelle

La star de VI, Chris Woerts, fait l’éloge d’Eva. « Wow, quelle lettre percutante et percutante d’Eva Hoeke. L’élite du lait d’avoine qui compose la rédaction du Volkskrant, qui se sent supérieure, s’est fait enlever tous les miroirs. Zéro réflexion personnelle ! »

Le journaliste Carel Brendel trouve gênant que De Volkskrant n’ait pas publié cette lettre ouverte. « Coup de maître du rédacteur en chef du Volkskrant, Pieter Klok. Comment vous assurer qu’une lettre soumise reçoit une attention maximale ? Très simplement, en ne le plaçant pas.

Lettre ouverte

La lettre ouverte :





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