Léonie a fait don d’un rein à sa mère et son père en fait de la musique


Léonie de Cuijk a fait don de son rein à sa mère malade. Pour y réfléchir, le père Marcel Siebers a écrit une musique spéciale pour le carillon. Et ce morceau peut être entendu depuis dimanche depuis les clochers des églises et autres carillons dans une centaine d’endroits.

Il y a douze ans, Gita (63 ans), la femme de Marcel, a appris qu’elle souffrait de kystes aux reins. C’est une maladie rénale héréditaire. En fin de compte, Gita a besoin d’un nouveau rein. Elle le recevra de sa fille Léonie en 2020.

«Je pensais que c’était tellement logique», dit Léonie (40 ans). “Quand j’ai appris que ma mère n’allait pas bien, je n’ai pas hésité un instant. J’ai voulu donner mon rein à ma mère. C’est comme ça que ça devrait être.”

“Je ne l’ai jamais vue aussi énergique.”

C’est quelque chose de très spécial pour Gita qu’elle ait reçu un rein de sa fille. « Qui suis-je pour pouvoir même avoir un rein. Sans parler de votre fille », dit-elle. « Ce sont généralement les mères qui donnent. Le fait que quelque chose d’aussi grand vous soit donné est quelque chose qui ne peut être exprimé avec des mots. »

Gita va beaucoup mieux depuis la greffe. Elle marche et fait beaucoup de vélo. Léonie raconte : « Je ne l’ai jamais vue avec une telle énergie. C’est un très gros cadeau. J’ai deux enfants. Ils ont désormais vraiment retrouvé leur grand-mère.

Marcel Siebers, le mari de Gita, est carillonneur. On l’entend plus souvent, par exemple, depuis les clochers des églises de Cuijk, Huissen et Venlo. Il a écrit « Transplant Ballad », un morceau de musique pour carillon, sur la maladie de sa femme et le don du rein de sa fille.

“Douze ans de maladie et de guérison en cinq minutes de musique.”

«Je voulais juste faire quelque chose pour l’ensemble», dit-il. « Cela a eu un grand impact. Aussi que notre fille a fait un don. Je voulais faire quelque chose en retour. La musique est devenue pour Marcel un moyen de tout traiter. «J’ai transformé douze années de diagnostic et de guérison en cinq minutes de musique.»

La pièce est aussi un peu une ode à sa fille. « Dans un premier temps, je me donnerais moi-même », explique Marcel. « Mais ma fonction rénale était tout simplement trop faible pour pouvoir faire un don. Puis ma fille a insisté. Et elle ne pouvait pas s’en dissuader.

La pièce peut être entendue toute la semaine à partir de dimanche depuis plus d’une centaine de clochers d’églises aux Pays-Bas. « Avec cette chanson, je veux attirer l’attention sur la Fondation du rein lors de sa semaine de collecte », explique Marcel. Dimanche, il jouera pour la première fois la pièce en public depuis l’église de Cuijk.

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Carillonneur Marcel Siebers (photo : Jos Verkuijlen).
Carillonneur Marcel Siebers (photo : Jos Verkuijlen).



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