Leo : « Nous visons 3 taux d’impôt sur le revenu des personnes physiques dès 2023 ». Zéro TVA sur les produits pour enfants


Avec le feu vert du Conseil des ministres, la machinerie qui conduira à la réécriture complète de la fiscalité au cours des deux prochaines années est enclenchée. « A partir de 2023 nous aimerions passer à un mécanisme à trois taux, nous discutons avec les instances techniques. L’Irpef doit être orienté vers le principe d’équité horizontale, c’est-à-dire que tout le monde doit payer de la même manière». Ainsi le vice-ministre de l’Economie Maurizio Leo en vidéo en direct sur le site Sole 24 Ore et les réseaux sociaux.

Vers un mécanisme plat d’ici la fin du mandat

«Nous voulons arriver progressivement à un mécanisme plat, mais cela se fera d’ici la fin de la législature. Nous assurerons la progressivité fiscale prévue par la Constitution avec le mécanisme des prélèvements», explique Leo. « Les dépenses déductibles, quand on y pensait, étaient très peu nombreuses et aujourd’hui elles sont nombreuses. Les intérêts sur les hypothèques, les déductions sur les frais médicaux, pour n’en nommer que quelques-uns, doivent être protégés. Par conséquent, un travail sélectif est nécessaire ».

Élagage des crédits d’impôt

En matière d’impôt sur les sociétés, « avec le mécanisme de l’impôt minimum global, il faudra baisser les taux de l’Ires et parallèlement mettre en place un élagage des crédits d’impôt ». Selon Leo, « la baisse du taux de l’Ires doit viser à embaucher et à investir dans des biens d’équipement innovants, pensons au 4.0, à la recherche et au développement, aux patent boxes ». Aujourd’hui, notre système de déductions « ne favorise pas ceux qui veulent investir en Italie ».

TVA, révision éventuelle des taux

« Nous avons quatre taux de TVA. Celui de 4% ne peut pas être touché, ceux de 5 et 10 peuvent être touchés », souligne le sous-ministre. « Aujourd’hui une bouteille d’eau en contient 22 %, elle peut être réduite à 10 %. Vous pouvez revoir le taux de viande et de poisson. Ou même penser à un taux zéro pour les produits pour enfants ou les produits de première nécessité.

Pour l’Irap, l’objectif est l’élimination progressive

Sur l’Irap, « il faut prendre en compte les dépenses de santé pour les Régions mais on veut aller vers sa suppression progressive. Les sociétés de capitaux auront une surtaxe.



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