Le Rotterdamois Ricardo Moniz a été suspendu un mois par la Fédération hongroise de football. L’entraîneur de Zalaegerszegi TE a fait une déclaration contre le racisme samedi. Il a non seulement dû payer son action avec un carton rouge, mais il n’est plus autorisé à entraîner son équipe cette année civile.

Samedi dernier, Ricardo Moniz est entré sur le terrain après qu’une boîte pleine de son adversaire Honvéd faisait constamment des bruits de singe lorsque les joueurs noirs de Zalaegerszegi TE sont venus au ballon. « J’ai demandé à plusieurs reprises au quatrième arbitre d’arrêter cela », a expliqué Moniz à ce journal auparavant. « Mais il n’a rien entendu », a-t-il dit. Puis je suis allé deux mètres dans le champ. J’ai reçu un carton rouge de l’arbitre pour ça. Tout mon groupe était derrière moi.

L’entraîneur de 58 ans risquait une suspension d’un mois à deux ans. Le directeur sportif Attila Dragóner de Zalaegerszegi TE est déçu de la décision, a-t-il déclaré via les canaux officiels du club. « Nous regrettons que Ricardo Moniz ne puisse pas s’asseoir sur le banc pour les quatre prochains matchs, mais je peux dire que les joueurs et le staff du club sont derrière l’entraîneur-chef et nous pensons que nous allons nous en sortir. »

Moniz manque désormais les quatre derniers matchs de l’année. Il manque aussi le duel avec Ferencváros, où il travaillait il y a dix ans.

Ce n’était pas la première fois de sa carrière que Moniz devait faire face au racisme dans un stade. Il y a trois ans, il était entraîneur de l’Excelsior quand Ahmad Mendes Moreira a quitté le terrain après les sons de la jungle des tribunes du FC Den Bosch.



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