L’entraîneur féminin espagnol Jorge Vilda a refusé de discuter des tensions qui ont fait la une des journaux avec certains de ses joueurs avant la finale de la Coupe du monde de football contre l’Angleterre.
“Prochaine question, s’il vous plaît”, a déclaré le joueur de 42 ans lors de la conférence de presse de la pré-finale samedi (dimanche, 12h00 CEST) lorsqu’il a été interrogé sur la révolte de 15 joueurs l’automne dernier.
L’Espagne dispute sa première finale de Coupe du monde sans une douzaine de joueurs qui, en grande partie à cause de Vilda, ont refusé de représenter leur pays l’an dernier.
A l’époque, l’entraîneur était accusé de méthodes très discutables. Aitana Bonmati, Mariona Caldentey et Ona Batlle sont quant à elles revenues du cercle des rebelles dans l’équipe autour de la footballeuse mondiale Alexia Putellas. “En fin de compte, c’était un processus d’apprentissage, cela nous a tous rendus plus forts”, a déclaré l’entraîneur.
“Nous voulons être les meilleurs du monde demain et nous y parviendrons en remportant la finale”, a expliqué Vilda samedi : “Je pense qu’aujourd’hui est la 65e séance d’entraînement et tout le monde s’est très bien développé. Les séances d’entraînement que les Jeux, tout ce qui s’est passé là-bas était extraordinaire. Les joueurs en garderont des souvenirs pour le reste de leur vie.”