L’enquête sur la disparition d’Émile (2) est désormais officiellement traitée comme une affaire pénale

Depuis le 28 juillet, l’information judiciaire serait traitée comme une affaire pénale, rapporte lundi ‘Le Parisien’. L’enquête est donc étendue à “l’enlèvement, l’arrestation, la détention et l’emprisonnement arbitraires d’un mineur de moins de quinze ans”. Selon Jean-Luc Blachon, procureur de la République d’Aix-en-Provence, ce changement n’est pas dû à une « évolution concrète de l’enquête qui nous enverrait dans un éventuel état d’esprit criminel ».

Ce changement permet aux enquêteurs de mener des actions d’investigation qui n’étaient pas possibles dans le cadre légal d’origine, telles que l’arrestation judiciaire, les saisies et les écoutes téléphoniques.

REGARDER. Emile séjournait chez ses grands-parents dans le village du sud-est de la France lorsqu’il a soudainement disparu : “Quand ses parents ont voulu le mettre dans la voiture, ils ont réalisé qu’il n’était plus là”

Cela fait 44 jours qu’Émile n’a pas été vu pour la dernière fois. Il séjournait chez ses grands-parents dans le village du sud-est de la France lorsqu’il a soudainement disparu. Les différentes recherches lancées cet été n’ont rien donné. Ce qui est arrivé au garçon et si un tiers est impliqué dans sa disparition n’est toujours pas clair. La semaine dernière, on a appris que, selon des chiens renifleurs, la piste des tout-petits se termine à une fontaine à une soixantaine de mètres de la maison des grands-parents. Cela rend la fontaine particulièrement intéressante pour les chercheurs.

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