Lelieboer peut terminer la saison, le juge donne tort à Measuring=Weten

La province de Drenthe a bien agi en ce qui concerne l’utilisation de produits phytosanitaires en plus des zones Natura 2000. Le juge tranchera aujourd’hui. Beaucoup de choses restent obscures sur la situation, peu de preuves factuelles et il n’est pas possible d’établir immédiatement une violation.

L’association d’intérêts Meten=Weten est allée en justice parce qu’elle estime que la province aurait dû intervenir dans l’utilisation de produits phytosanitaires sur deux parcelles à côté du Drents-Friese Wold près de Diever. Elle préférerait une interdiction des produits phytosanitaires à côté des espaces naturels protégés pour conserver les espèces. C’est un pas trop loin pour le juge.

L’évaluation des risques doit se faire par le biais d’une évaluation écologique

L’agriculteur qui utilise la terre, Maatschap Joling, est tenu par la province d’effectuer un soi-disant «test écologique préliminaire» pour exclure tout effet sur la nature. Cela comprend l’examen de la manière dont les ressources sont utilisées, le type de machines utilisées, puis une évaluation des risques.

Bien que ce test n’ait pas encore été effectué, la culture a déjà commencé en mai. La province a envoyé une lettre d’avertissement à l’agriculteur, mais n’applique pas encore la situation. « Cette affaire concerne une demande d’exécution. Mais ensuite, il faut d’abord qu’il y ait violation. Et avant de dire qu’il y a violation, certaines choses doivent être établies », a déclaré l’avocat au nom de la province il y a deux semaines devant le tribunal.

« Les conséquences pour la nature doivent être exclues »

Meten=Weten pense que c’est trop indulgent pour la province. Elle déclare que selon la directive européenne sur les habitats, les conséquences pour la nature doivent être exclues avec certitude scientifique, c’est-à-dire avec la charge de la preuve, avant que la culture puisse commencer.

Selon le juge, il est compréhensible que la province n’ait pas immédiatement procédé à l’application, mais ait d’abord commencé par un avertissement et une demande de plus d’informations sur les activités sous la forme d’un pré-test écologique. « Au moment de la demande d’exécution, le défendeur (Province de Drenthe, éd.) ne savait pas qui menait l’activité et ce qu’elle impliquait. Le défendeur avait besoin de temps pour recueillir ces informations », lit-on dans la décision.

Meten=Weten a augmenté la pression et voulait que la province passe rapidement à l’exécution. La poursuite a été déposée alors qu’une procédure d’opposition est toujours en cours auprès de la province elle-même. Le juge a qualifié de «compréhensible» que la province n’ait pas appliqué cela. L’argument selon lequel l’effet des produits phytopharmaceutiques sur la nature doit d’abord être déterminé ne tient pas. Le juge a jugé que Meten=Weten n’avait fourni aucune information concrète et objective à cet égard.

Changer de culture rend l’évaluation difficile

Joling travaille depuis 1990 et change de cultures et de parcelles. Les lys sont cultivés sur la parcelle concernée une fois tous les six à sept ans, suivis d’autres cultures dans les années intermédiaires. La première fois que des lis ont été cultivés sur cette parcelle, c’était en 1996. Le juge a donc déclaré qu’il n’était pas clair si la culture du lis avait déjà eu lieu avant l’entrée en vigueur de la directive Habitats ou s’il s’agissait de nouvelles activités pour lesquelles une autorisation doit d’abord être demandée.

Partenariat Joling peut pousser un soupir de soulagement pour le moment. Ils peuvent compléter la saison des lys et fournir aux acheteurs de fleurs un nouveau stock. « Nous aurions réussi cette saison de toute façon », déclare Joling. « Mais si le juge en avait décidé autrement, cela aurait eu des conséquences considérables. Presque plus que les règles sur l’azote. Nous n’utilisons pas seulement des produits phytosanitaires pour la culture du lis, mais aussi pour d’autres cultures comme les pommes de terre et les betteraves, on ne les aurait plus pour rien. » peut utiliser. »

« Aucune entreprise ne peut faire le test écologique »

Pourtant, Joling n’est pas encore tiré d’affaire. Le juge dit que si Joling ne respecte pas le terme du pré-test écologique, la province sera toujours avisée de passer à l’application. « Mais aucune entreprise aux Pays-Bas ne peut effectuer un tel test écologique préliminaire », explique Joling. « Il doit encore y avoir un bureau de recherche qui peut faire ça. Même la province ne peut pas trouver de bureau de recherche pour ça. »

Mesurer=Savoir reconnaît ce problème. « La difficulté d’un test préliminaire est qu’il n’est pas possible de tester si l’utilisation de pesticides cause des dommages dans les zones Natura 2000 », explique Geert Starre au nom du club. « La province donne ainsi au producteur une tâche impossible. On ne peut pas prédire par culture comment les substances vont se déplacer et comment elles vont se comporter dans une zone Natura 2000. Ce qui est vraiment difficile, c’est ce que les substances utilisées font ensemble, elles forment un cocktail qui est encore plus dangereux. »

Starre qualifie la décision du juge de dommage, mais pense que Meten=Weten peut en tirer les leçons. « C’est une étape intermédiaire, pas encore la finale. Le principal dommage est que nous devons nous battre avec des individus devant les tribunaux. Alors que c’est en fait la province qui laisse les agriculteurs se débattre. Pour nous, c’est la seule façon d’obtenir la province bouge. » et proposez des règles.



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