Leïti Sene prie La Zowi de recevoir le salut dans ‘APOCALIPSI’


« Si je devais donner ma vie, je la donnerais », s’exclame La Zowi au début du révolutionnaire ‘APOCALIPSI’, premier single du dernier album de Leïti Sene, qui porte le même nom que la chanson, bien que stylisé en ‘ APO0€AL1P$ ‘. Leïti, 24 ans, est connu pour plusieurs raisons : il a un fils avec la DJ et designer Sita Abellán, il a incarné un nouveau personnage principal dans la troisième saison de ‘Elite’ et il est l’un des artistes urbains les plus singuliers de toute la scène .

Sur son nouveau troisième album, Leïti affiche une fois de plus les flows, les paroles et les rythmes accrocheurs et originaux qui ont caractérisé sa carrière précédente sur des tubes comme ‘SALAM ALAIKOUM’ ou ‘Bitcoin’, dans lequel il parle d’une vie austère à la campagne avec sa bien-aimée et « un couple de chèvres ». De plus, dans ‘APO0€AL1P$¡’, le barcelonais se lance également dans d’autres genres, comme afrobeat ou la reggaemais toujours en s’appuyant sur la fraîcheur des bases de ses producteurs de confiance et confrères du collectif Cutemobb : iseekarlo, Bexnil, Young Wolf Beatz et Chineseguy2021.

Dans ‘APOCALIPSI’, notre chanson du jour, on retrouve Leïti en train de prier La Zowi (« je le fais prier comme si c’était Maria ») pour se sauver de l’apocalypse sur une base très dure à mi-chemin entre le reggaeton et l’afrobeat, mais en proie à des textures différentes. Si l’on ajoute à cela les paroles cosmiques de Leïti, comme celles dans lesquelles il parle de cet « étrange chaos qui nous émeut tous » ou d’être dans « plusieurs dimensions », on se retrouve avec un véritable hymne du genre urbain alternatif.

Le clip vidéo n’est pas non plus perdu et est également réalisé par l’artiste lui-même. On y voit comment Leïti finit par s’évader d’une sorte de prison dans un futur post-apocalyptique, en l’an 2044, grâce à l’aide de La Zowi, qui réussit tant bien que mal à le renvoyer en l’an 2022. Pour le comprendre, Tu dois voir ça.



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