L’écrivain et chroniqueur belge Hugo Camps (79) est décédé


L’écrivain, journaliste et chroniqueur belge Hugo Camps est décédé à l’âge de 79 ans Médias belges samedi. Camps était connu pour sa couverture sportive, ses interviews et ses chroniques, souvent détaillées et décrites avec précision. La cause de la mort de l’auteur n’a pas été révélée, alors qu’il était malade depuis des années : il avait un rein artificiel et une bronchite chronique.

Camps a commencé sa carrière dans les années 1960 en tant que reporter de guerre au Vietnam, au Chili et au Moyen-Orient. En 1976, il devient rédacteur en chef du journal régional L’importance du Limbourg. Il a donné au média un prestige national, mais à un prix : en 1985, le magazine belge publiait humour un article montrant qu’il avait été un dirigeant « tyrannique ». Après cela, Camps n’a pas osé occuper un poste de direction, il est passé à l’écriture.

Dans la deuxième partie de sa vie professionnelle, il s’est concentré sur le sport. Pour les journaux belges comme Les dernières nouvelles et Le matin, mais aussi pour les médias néerlandais. Dans les années 80, il a introduit le magazine hebdomadaire Elsevier l’interview sportive et à partir de 1993, il avait sa propre section dans la section sportive de NRC Handelsblad. « J’ai la bouche ouverte à cause de sa production », a déclaré le chroniqueur et ancien footballeur Jan Mulder. CNRC quand il a pris sa retraite en tant que chroniqueur.

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‘Perdants’

« L’attrait de l’horizon lointain, de la terre verte et de l’héroïsme m’a accompagné toute ma vie », écrit l’auteur dans son livre de 2018 Camps 75. Une vie d’encre, de nylons et d’huile de massage. « C’est pourquoi le sport me fascine tant. Comment un homme, en excellant dans une certaine discipline, peut échapper à la case où il est né. Cette explication touchait sa situation personnelle. Camps racontés dans une interview CNRC en 2019, dans laquelle il a dit au revoir en tant que chroniqueur, qu’il venait d’une famille en herbe.

Son père, consultant au Boerenbond, voulait être le best-seller. « Il voulait vendre plus de machines à traire que l’ingénieur », explique Camps. « Alors qu’il avait un profond complexe d’infériorité. « Nous n’étions rien, nous ne sommes rien et nous ne serons jamais rien », disait-il. Mon père était un abruti. Lorsqu’on lui a demandé si c’était pour cela que Camps aimait écrire sur les ventouses, il a répondu : « Je défends l’invisible, oui. Je reconnais leur lutte pour échapper à l’anonymat de l’existence.

Camps a vécu avec sa femme Martine pendant des années, mais les relations précédentes se sont souvent rompues. De même avec la mère de ses deux filles, avec qui il – à son grand regret – avait une mauvaise relation. Dans une interview avec Le matin Camps a dit un jour d’échanger « toutes ses colonnes immédiatement » contre une meilleure relation avec ses filles. Contre CNRC il a dit: «La vie est la pire merde qu’on nous ait faite. Alors faites-en quelque chose. Dans ton travail, l’amour, le sexe, la boisson, la nourriture… »

Rédacteur en chef de EO (Auparavant Elsevier) Arendo Joustra dit que ses éditeurs sont « très tristes » par la mort de Camps. Chaque semaine, il écrivait une interview, un genre dans lequel, selon Joustra, il était « un maître ». « En se révélant beaucoup sur eux-mêmes, ses interlocuteurs ont ressenti le besoin d’exposer également leur âme. » Le rédacteur en chef du CNRC, René Moerland, dit qu’il chérit les « souvenirs chaleureux » de Camps. « Sa voix unique restera indélébile. »

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