L’économie de Drenthe est en croissance, tandis que les habitants sont toujours satisfaits : « C’est bien si tout le monde a un revenu élevé »

Pour renforcer l’économie de Drenthe, la province de Drenthe s’efforcera davantage d’améliorer le bien-être des habitants plutôt que de créer autant d’emplois que possible, comme cela s’est produit ces dernières années.

Pour améliorer le bien-être, la province estime qu’il est important que les gens gagnent suffisamment. « C’est bien sûr très bien si les habitants de Drenthe disposent de revenus suffisamment élevés pour joindre les deux bouts », explique Willemien Meeuwissen, directeur économique provincial.

L’économie de Drenthe est actuellement la plus petite des Pays-Bas et, comparés aux autres provinces, les habitants de Drenthe gagnent en moyenne le moins. L’économie de Drenthe représente moins de deux pour cent de l’économie néerlandaise totale. « Mais cela ne veut pas tout dire. Les gens paient moins de loyer ici et l’hypothèque est également moins élevée. Cela ne se reflète pas dans ces statistiques. » Mais remonter légèrement dans le classement est une ambition secrète de la province.

Cela doit se faire, entre autres, en investissant près de 14 millions d’euros dans l’économie cette année et un peu plus de 11 millions l’année prochaine. La majeure partie de cet argent est destinée au Greenwise Campus, un campus pédagogique axé sur l’innovation. Il s’agit d’une collaboration entre l’Université de Groningue, le Drenthe College, la NHL Stenden, la municipalité d’Emmen et la province. Ici, l’enseignement scientifique, l’enseignement professionnel supérieur, l’enseignement professionnel et le monde des affaires doivent se réunir pour travailler sur des missions liées à la durabilité et à la technologie. La province y investira 3 millions d’euros cette année et l’année prochaine.

En outre, l’argent est utilisé, par exemple, pour promouvoir les exportations, développer de futurs parcs d’activités et aider les start-up à devenir de véritables joyaux de Drenthe. « Nous le faisons en aidant à construire un réseau, en aidant à l’exportation ou au financement », explique Meeuwissen (VVD). « Pour que les bonnes initiatives puissent se développer. Que nous les retirons littéralement du bas et les aidions à faire ce saut d’échelle. » Dans quelques années, cela aurait dû créer une « croissance brillante ». »

Au cours des trois prochaines années, de moins en moins d’argent sera injecté dans l’économie. « Nous n’allons certainement pas y consacrer beaucoup plus d’argent, mais pas beaucoup moins non plus. » À partir de 2026, la province investira 7,6 millions d’euros par an dans l’économie. La plus grande différence est due à la perte des 3 millions d’euros pour le Greenwise Campus.

Mais entre-temps, l’économie de Drenthe se porte également mieux. L’emploi est tombé en dessous de la moyenne nationale. Environ 3,1 pour cent des résidents âgés de 15 à 75 ans étaient au chômage l’année dernière : un niveau historiquement bas. Il y a dix ans, cela représentait plus de 8 pour cent. La moyenne nationale était de 3,6 pour cent l’année dernière.

Dans le même temps, le nombre d’emplois à Drenthe augmente depuis 2020. L’année dernière, Drenthe comptait 52 400 succursales d’entreprises et d’institutions. Ensemble, ils ont créé près de 240 000 emplois.

La santé est le secteur le plus important pour le marché du travail de Drenthe, où l’on trouve environ un cinquième de tous les emplois. Et l’éducation et la garde d’enfants sont également des secteurs importants. « Ce sont généralement les emplois pour lesquels les revenus ne sont pas les plus élevés », souligne Meeuwissen en soulignant la statistique selon laquelle les habitants de Drenthe gagnent le moins.

Au cours des prochaines années, la province veillera principalement à garantir le maintien d’un nombre suffisant d’emplois. C’est pourquoi il se concentre, par exemple, sur les emplois au sein du gouvernement. Meeuwissen : « Ces emplois sont raisonnablement sûrs. Ils ne vont pas disparaître. » Et elle soutiendra entre autres les entreprises dans la transition de l’analogique au numérique et dans la transition énergétique, afin qu’elles soient également prêtes pour l’avenir. « L’économie se porte bien actuellement, mais il viendra un moment où les choses ralentiront à nouveau. Nous voulons être sûrs de pouvoir résister à un coup dur. Une base solide est une bonne chose. »



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