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L’économie britannique s’est contractée plus que prévu en juillet, le temps inhabituellement pluvieux et les grèves ayant affecté les dépenses et l’activité.
La production intérieure brute a chuté de 0,5 pour cent entre juin et juillet, après avoir augmenté le mois précédent, selon les données publiées mercredi par l’Office des statistiques nationales. Il s’agit d’une baisse plus importante que la baisse de 0,2% prévue par les économistes interrogés par Reuters.
La production des services a baissé de 0,5 pour cent en juillet, les grèves dans le secteur de la santé ayant contribué à cette baisse. La production manufacturière a diminué de 0,8 pour cent, la construction ayant également signalé une baisse.
Le temps pluvieux a été cité par l’ONS comme une raison de la baisse de la production dans le commerce de détail et la construction.
Au cours des trois mois précédant juillet, mesure moins volatile de la performance économique, la production a augmenté de 0,2 % par rapport aux trois mois précédents, poursuivant la faible performance depuis fin 2021.
Darren Morgan, directeur des statistiques économiques de l’ONS, a déclaré : « En juillet, les actions revendicatives des travailleurs de la santé et des enseignants ont eu un impact négatif sur les services et ce fut un mois plus faible pour la construction et le commerce de détail en raison du mauvais temps. »
« Le secteur manufacturier a également reculé suite à son rebond sous l’effet des jours fériés supplémentaires en mai », a-t-il ajouté.
En revanche, un calendrier chargé d’événements sportifs et une augmentation des visites des parcs à thème ont donné un léger coup de pouce à l’économie, a indiqué l’ONS.
La livre sterling a prolongé ses pertes de mardi pour s’échanger en baisse de 0,3 pour cent mercredi à 1,2446 $. Les anticipations des investisseurs concernant de futures hausses des taux d’intérêt ont légèrement diminué ces derniers jours, mais les traders s’attendent toujours à ce que la Banque d’Angleterre relève ses taux le 21 septembre à 5,5 pour cent. Une majorité d’investisseurs pensent désormais que ce sera la dernière hausse de taux.