Lecce, 3 points de platine pour le salut: contre l’Udinese Strefezza décide d’un penalty

Les Pouilles renouent avec le succès après huit journées : le but de l’Italo-Brésilien (carré, il manquera le prochain match face à la Juve car averti) intervient en seconde période, à la 62e minute

De notre correspondant Francesco Velluzzi

Libération. Le jour de la libération de Lecce est célébré trois jours après le 25 avril. Libération d’un cauchemar car la victoire manquait à l’appel depuis le 19 février à Bergame (1-2) avec l’Atalanta. Cette fois, l’équipe de Marco Baroni a battu (1-0) avec un penalty (accordé avec l’aide du Var) transformé par son buteur (8 buts) Gabriel Strefezza Udinese, qui a immédiatement semblé abandonner. Si vous voulez vous battre pour les 8-10 premières places, ce n’est pas l’esprit. C’est vrai qu’avec un seul attaquant dans le rôle, ce n’était pas facile, mais l’Udinese de ce soir a semblé laisser un couloir libre aux Giallorossi du Salento comme pour dire « Asseyez-vous, s’il vous plaît, il y a de la place »…. Lecce a joué un jeu tactiquement très astucieux car avec l’anxiété et l’inquiétude et Vérone juste derrière, elle ne pouvait pas penser autrement. Pressing élevé, dérangeant, mais pas de course effrénée contre un adversaire qui vous écrase si vous mettez du rythme et de la physique. Lorsque l’Udinese a affronté l’avant, ils ont créé plus d’un chagrin pour une défense qui, avec d’excellents Baschirotto et Umtiti, n’a concédé que très peu. Maintenant, les habitants du Salento respirent. Trois points sont fondamentaux dans une bataille qui ne se terminera que le 4 juin. Alors que l’Udinese attend Napoli et qui sait si ce sera la fête ou la déception devant les nombreux Napolitains qui sont dans le Frioul.

Surprendre

Et voici le défi : Succès et Pafundi perdu, après Deulofeu, le dernier illustre absent en attaque est Beto, le buteur de l’équipe. Raison officielle : lombalgie. Beto n’est même pas parti. En effet, Primavera Semedo est sur le banc.

Le match

À ce stade, Sottil a des choix encore plus forcés et doit laisser Nestorovski jouer son premier match en tant que titulaire. Lecce est dans la formation annoncée avec Colombo en attaque aux côtés de Strefezza et Di Francesco. Le choix de Baroni est « d’attendre » l’Udinese en le construisant par le bas et en appliquant un pressing fort avec les trois attaquants. Et en fait, les Frioulans font des erreurs. À la 7e minute, Bijol assomme Di Francesco et reçoit le premier carton jaune. Après quelques minutes l’ouverture de Colombo est belle, mais Di Fra arrive un peu en retard. Les fausses passes arrières abondent : d’abord Udogie, puis Walace, mais les Giallorossi ne profitent jamais de ces dons. Ils n’arrivent pas à saisir le moment et à conclure, il y a toujours un pas ou une hésitation de trop. Frissons pour Umtiti qui sort battue dans un affrontement avec Nesto. Épaule. Mais il revient. Marchetti, en revanche, consulte Valeri dans la salle du Var pour un ballon qui traverse tout le miroir et toucherait le bras de Bijol. Pas de penalty, corner. À la 27e minute, l’Udinese fait face à l’avant et ça fait peur : Pereyra trouve Ehizibue, mais Gallo est bon à la fermeture. Deux minutes plus tard Hjulmand tente de tirer, mais trouve la déviation. À la 33e minute, Strefezza sème Pereyra sur la droite, donne des coups de pied, mais trouve également dans ce cas la déviation. Mais les plus grands dangers sont créés par l’Udinese qui, bien que jouant au trot lent, fait des dégâts s’il avance : Samardzic pêche la tête de Bijol sur un coup franc et Falcone est là, mais le gardien romain se surmonte sur le coup de bicyclette de Lovric envahissant en retirant le ballon du but. Le dernier frisson est dans le temps additionnel avec le tir de Walace de l’extérieur qui va haut et large, mais pas beaucoup.

Deuxième partie

Il n’y a pas de changement à la mi-temps. Le match pour Lecce est trop tendu, peu de ressources sur le banc pour l’Udinese. Lecce démarre fort : centre de Blin, Di Fra se dirige vers Falcone. A la 6ème minute, Strefezza se heurte au carton jaune qui lui fera exploser la Juve mercredi. Et peu de temps après, Baroni opte pour le premier changement : sortir de Colombo, à Ceesay. Sifflets peu généreux. Il reste 33 minutes à jouer. Marchetti évite deux cartons jaunes pour Lovric et Samardzic, mais à la 14e minute il y a l’épisode qui décidera du match et Marchetti ne le voit pas non plus. Udogie prolonge Gendrey lancé sur la droite, tellement lancé qu’il sort du terrain. Du Var Fabbri envoie l’arbitre vers le moniteur qui donne le penalty. Le ballon le plus lourd de la saison est tombé sur Strefezza qui n’a commis aucune erreur à la 18e minute. Un à zéro. La Via del Mare explose. Gendrey subit un autre coup et doit céder sa place à Romagnoli. L’Udinese n’a pas piqué, même si à la 26e minute Gallo s’est sacrifié sur Eizibue et a effectué deux arrêts. Sottil tente à nouveau de changer, il insère également Masina et Ehizibue et bascule dans un 3-4-3 avec Ebosele et Thauvin écartés. Baroni répond par trois remplacements car Blin et Oudin n’en ont plus. Il faut un dernier effort avec des gens frais et Lecce avec beaucoup de soucis, après 7 minutes de temps additionnel ils gagnent et vivent désormais avec plus de sérénité.



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